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World news – Les vacances de février restent sans ski dans les stations

Le secrétaire d'État au Tourisme a annoncé que les domaines skiables ne rouvriront pas le 1er février.

Défis

France

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Challenges.fr

le 20 janvier 2021 à 18h22

Le secrétaire d’État au Tourisme a annoncé que les domaines skiables ne rouvriront pas le 1er février. Les professionnels ne cachent pas leur colère.

La tension était faible: avec une situation sanitaire toujours en dégradation, les stations de ski ne rouvriront pas leurs remontées mécaniques le 1er février, et la saison est très vraisemblablement condamnée, ce qui conduira l’Etat à pour renforcer son soutien.

Quelques heures après un conseil de défense de la santé dédié à « freiner » la pandémie de Covid-19, qui est « plus nécessaire que jamais », alors que les indicateurs sanitaires en France restent médiocres, a annoncé le secrétaire Le tourisme de mercredi que le secteur «évoluait malheureusement dans le sens d’une saison blanche».

«Une réouverture mi ou fin février semble hautement improbable», a annoncé Jean-Baptiste Lemoyne lors d’une conférence de presse. Pourtant, les vacances d’hiver représentent l’essentiel de la saison pour ce secteur – déjà coupé de Noël.

Auparavant, lors d’une vidéoconférence, il avait rassemblé les experts qui espéraient cette réouverture « pour assurer la survie de l’écosystème montagnard » et  » afin de limiter l’impact social « sur une industrie du tourisme de montagne qui comprend entre 250 000 et 250 000 personnes, 400 000 emplois directs et indirects.

Le Premier ministre Jean Castex recevra ces acteurs dans les prochains jours pour » compléter les mesures d’accompagnement économique « qu’il Lemoyne a rapporté. « Les canons à neige ne fonctionneront pas, les canons compensateurs doivent être là », a déclaré le secrétaire d’État au Tourisme, soulignant que le Les équipementiers selon le secteur devraient être aidés. « pouvoir continuer à investir ».

Cette décision est « absolument triste », a répondu à l’AFP Alexandre Maulin, président des Domaines Skiables de France (DSF), qui ne croit pas à une ouverture en fin de saison. «Nous avions nos tout derniers espoirs pour février» et «nous n’avons eu qu’une gifle».

«Il faut maintenant croire« à tout prix »la parole du président et sauver tous les acteurs du secteur, tout le monde! « 

 » C’est le seul sport de plein air que vous ne pouvez pas pratiquer, c’est très difficile à accepter « , s’insurge Eric Brèche, président de la SNMSF. L’ouverture fin février ou début mars est « comme si nous avions ouvert une plage début novembre », a-t-il plaisanté.

Fabrice Boutet, directeur général du groupe Sata, qui gère les grandes stations des Deux Alpes et de l’Alpe d’Huez (Isère) gère, exprime sa «colère». «C’est horrible», a-t-il dit, en particulier pour les travailleurs saisonniers. « Il y a toute une génération qui ne travaille pas, qui perd le sens, la valeur du travail ».

Selon lui, « le gouvernement n’ose pas dire que c’est fait » alors que « ce serait un abîme total, ouvrir le 15 mars « .

Compte tenu de l’ampleur des enjeux du secteur, les appels à la réouverture s’étaient multipliés ces derniers jours: dimanche, Henri Giscard d’Estaing, PDG du Club Med, a appelé dans l’hebdomadaire du dimanche (JDD) pour « sauver la montagne ».

Lundi, le nouveau Mountain Business Collective, qui réalise un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros et 200 000 emplois directs, a appelé à une aide accrue « pour assurer la survie de l’écosystème de la montagne « et » pour limiter la survie « influence sociale ».

« Il faut lutter pour que le soutien à cette économie soit le plus important possible et que l’on traite le problème des travailleurs saisonniers », explique Christine Massoure, directrice générale de entreprise N’Py, les huit stations des Pyrénées.

« Seul le groupe N’Py, il y a mille saisonniers », souligne-t-elle. « Nous ne savons pas si nous devrons mettre fin à votre contrat demain ou si nous aurons un chômage partiel qui nous permettra de vous maintenir dans l’emploi. »

Les experts craignent également des conséquences à long terme: arrêt des investissements, départ de grands hébergeurs , Diminution des revenus de la communauté, perte de fournisseurs … et disparition de nombreux emplois.

« Nous espérons de l’aide, sinon de nombreuses entreprises vont déposer le bilan », exhorte Pascale Jallet, Déléguée générale du Syndicat national des résidences touristiques (SNRT) Compensation des frais fixes sans limite supérieure.

Club Med

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