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World news – Philippe Torreton (« La Traque »): « J’étais mal à l’aise en me regardant »

Le téléfilm controversé «La Traque» a été diffusé hier sur TF1. L’acteur qui incarne Michel Fourniret a enfin évoqué les raisons de ce projet.

Ce lundi 15 mars, TF1 était le guide du public. Avec une part de marché de 20% soit près de 5 millions de téléspectateurs, «La Traque» a en quelque sorte trouvé son audience. En Belgique, il y avait beaucoup moins d’enthousiasme qu’il n’était diffusé sur la RTBF.

Parmi les personnes qui ont vu le téléfilm d’Yves Rénier sur l’arrestation de Michel Fourniret et Monique Olivier, les familles des victimes dont nous sommes responsables n’ont pas semblent ne connaître que trop bien cette réalité fictive.

Au vu de la tension, le réalisateur et le casting avaient jusqu’à présent décliné toute demande d’interview, sans aucun doute afin de ne pas susciter de vaines controverses.

Philippe Torreton, le « L’ogre des Ardennes » joue, mais a répondu à l’invitation d’Anne-Elisabeth Lemoine. Sur le tournage de « C to You », il a parlé de sa décision de jouer le pédophile.

Tout d’abord, sur les raisons pour lesquelles il a dit oui à Yves Rénier: « On se dit qu’on peut tout jouer. Mais non! Il y a des choses super sensibles! Je ne l’aurais pas fait s’il s’agissait d’une biographie à propos de ce mec! Il n’y a pas de voyeurisme ni de scène de crime ici. C’est très respectueux. Nous ne sommes pas un Michel Fourniret héroïque ou je ne l’aurais pas fait », a soutenu l’acteur. Et pour être clair: « Et puis tout ce que l’on veut dénoncer d’une certaine manière, ça pollue le voyeurisme, ça empêche un message d’être véhiculé. »  »

Sur la délicate question de savoir si un tel message doit faire l’objet d’une fiction télévisée, Philippe Torreton a été clair: «Je le compare à l’œuvre d’un historien. Nous, les acteurs, sommes des historiens de l’époque. Nous sommes là pour montrer, pour tenir un miroir. Parfois, ce miroir est très inconfortable. «  »

Et d’insister sur le point principal du téléfilm, qui met l’accent sur la détention préventive de Michel Fourniret. « Il s’agissait de montrer que si l’arrestation avait eu lieu en France, il n’aurait peut-être pas été placé en garde à vue aussi longtemps. C’était bien de montrer la tension des enquêteurs: pourront-ils obtenir des aveux? Comment. » faites-vous ça quand quelqu’un ne coopère pas? Je pense qu’il est bon de le montrer, cela évite les conversations à l’emporte-pièce sur la justice et le maintien de l’ordre. Le travail de la police est ingrat, ils sont la pression légitime des parents des victimes qui Les médias, leur hiérarchie, exposés au juge. Il a répondu.

L’acteur est allé encore plus loin et a affirmé la valeur éducative du film télévisé. Il l’a vu avec ses enfants, âgés de 9 et 12 ans. «Ils sont arrivés à la conclusion qu’un adulte ne peut pas parler à un enfant dans la rue. «  »

Sa réponse à la question sur sa ressemblance avec Michel Fourniret est également intéressante: « J’ai refusé de jouer sous mon propre couvert. J’en ai fait un Casus Belli avec la production. J’ai embauché un maquilleur, parce que le maquillage était la seule façon dont je pourrais aller à ce type de personne. Les apparitions à l’écran devaient être perceptibles. Et j’avoue que j’étais un peu gêné de me regarder. J’étais mal à l’aise avec moi-même voir par vous-même. «  »

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Ref: https://www.sudinfo.be

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