Home Actualité internationale World news – Villefranche-sur-Saône, Chambéry, Pau … ces 30 villes moyennes qui résistent à la crise
Actualité internationale

World news – Villefranche-sur-Saône, Chambéry, Pau … ces 30 villes moyennes qui résistent à la crise

Villefranche-sur-Saône, Chambéry et Pau sont les villes de taille moyenne qui ont le mieux résisté à la crise sanitaire, selon Villes de France et MyTraffic.

Défis

Immobile

Par

Virginie Grolleau

22 mars 2021 à 9 h 57

11 min de lecture

Les abonnés

Villefranche-sur-Saône, Chambéry et Pau figurent en tête du palmarès des villes moyennes ayant le mieux résisté à la crise sanitaire, selon l’Association des villes de France et MyTraffic, qui sont les clés de leur succès.

Après des décennies de métropolisation, les villes moyennes semblent se venger. La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 a remanié les cartes et les Français s’efforcent de plus en plus de trouver des villes plus à taille humaine et plus vertes, à condition toutefois qu’elles bénéficient et soient bien équipées d’équipements, de services publics, de commerces, de transports. lié. Une liste de 30 villes compilées par l’Association des élus locaux, Villes de France et spécialiste de l’analyse des flux piétons MyTraffic a classé les villes de taille moyenne (moins de 100000 habitants hors métropole, villes touristiques et d’outre-mer) qui ont résisté au mieux à la crise .

Beaucoup d’entre eux s’inscrivent dans le Plan d’action Cœur de Ville, lancé en décembre 2017 par le ministère de la Cohésion territoriale, qui regroupe 22 communes à travers la France. Développé en concertation avec Villes de France, les élus locaux, la Banque des Territoires, Action Logement et l’Agence nationale du logement, le programme vise à «faciliter et soutenir l’action des collectivités territoriales, des acteurs du logement, du commerce et de l’urbanisme Encourager le réinvestissement dans les centres-villes pour encourager le maintien ou l’implantation d’activités dans les centres-villes afin d’améliorer les conditions de vie dans les villes

Grâce aux données de géolocalisation des applications mobiles collectées par les applications avec le consentement de l’utilisateur, anonymisées et sous forme statistique ont été agrégés, Mytraffic a dénombré les passages dans plus de 180 centres-villes de villes moyennes entre mars 2020 et mars 2020. Janvier 2021. Les passages sont comptés à l’heure et ne correspondent pas au nombre de personnes: Une personne qui traverse le même quartier plusieurs fois par jour seront donc comptés plusieurs fois. « L’analyse des visites Le compte à rebours est un instrument de mesure important pour objectiver l’attractivité d’une ville. Pour les municipalités, attirer des marques et des porteurs de projets est un argument imparable », a déclaré Hakim Sadaaoui, cofondateur et directeur général de Mytraffic C’est aussi un outil analytique pour évaluer le succès du développement urbain, en particulier dans les villes de taille moyenne qui revitalisent leur les centres urbains après plusieurs décennies difficiles investissent. C’est une manière d’évaluer la meilleure implantation commerciale afin de réduire le risque pendant cette période de leur implantation « .

Résultat: Villefranche-sur-Saône, Chambéry et Pau en tête de liste des villes moyennes, qui ont le mieux résisté à la crise sanitaire, devant Arras, Valenciennes, Colmar, Chartres, Lens, Vannes et Roanne, pour le 10 brut. Selon l’étude, il convient de noter que 25 des villes sont gouvernées par des maires depuis 7 ans ou plus, et 86% des conseils municipaux ont été élus au premier tour des élections locales de 2020. «Cette liste illustre que la montée en puissance des villes moyennes et le programme Action Cœur de Ville y sont pour quelque chose en ciblant l’habitat local, le commerce et les transports, analyse Caroline Cayeux, présidente de Villes de France et maire de Beauvais. dans leur capacité à accomplir de multiples missions: on y consomme, on y vit, on y va, on y cultive, on étudie là-bas, on a accès aux services publics. Avec ces ressources, les villes moyennes commencent à faire rêver à nouveau apporter  » . Les 30 villes du classement ont enregistré « malgré deux écluses, une heure de couvre-feu et la fermeture des restaurants et des lieux culturels » un flux moyen égal à 76% de leur niveau pré-Covid (mesuré de janvier à février 2020).

Selon l’étude, 5 facteurs expliquent cette résistance à la crise. Premièrement, l’activité est recentrée sur le centre-ville: logement, commerce et services publics pour «restaurer la masse critique des flux». A Villefranche sur-Saône, «nous développons un éco-quartier avec des appartements neufs à 200 mètres du centre-ville», explique le maire Thomas Ravier. Nous avons acheté ou déplacé des locaux commerciaux pour reprendre des activités commerciales ou médicales. «À Arras, dont le clocher a été élu Monument préféré de la France en 2015, la communauté a lutté contre les logements vacants, qui sont passés de 900 à moins de 400, et négocié des loyers moindres avec les chefs d’entreprise, dont une baisse de 18% de la vacance de 9%. Valence a développé le dispositif Trial Shop en donnant à ceux qui souhaitent ouvrir une entreprise l’opportunité de tester leur projet dans un atelier pilote pendant plusieurs mois, bénéficiant de loyers réduits et de l’accompagnement de la communauté de Thionville a créé ou rénové 500 logements depuis 2016, grâce notamment au programme Denormandy. 2000 logements supplémentaires sont prévus d’ici 2030.

Deuxièmement, les villes ont repensé la circulation en centre-ville: elles ont facilité l’accès et le stationnement en voiture (création de places de parking, tarification à promouvoir la rotation des véhicules, les transports publics itteln etc.), alors qu’ils ont développé des zones piétonnes ou «zones à 20 km / h». à mobilité mixte (piétons, vélos, voitures à vitesse limitée). Les trottoirs et patios élargis permettent une meilleure circulation à pied. A Colmar « il y a 5 000 places de parking à 5 minutes de la cathédrale », précise le maire Eric Straumann. Troisièmement, ces villes ont revisité leur passé: elles ont souvent engagé plusieurs décennies d’actions pour rénover et valoriser leur patrimoine historique. À Albi, dont la cité épiscopale est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2010 et classée zone de prospérité touristique exceptionnelle depuis 2015, des commerces peuvent être ouverts le dimanche. Le maire a souligné la programmation du musée Toulouse Lautrec ou l’animation de la cathédrale Sainte-Cécile à Noël.

Quatrièmement, la quasi-totalité des 30 plus grandes villes ont nommé un «City Center Manager» et affecté des ressources humaines dédiées au centre-ville. Ils sont chargés de piloter la politique publique, qui va de la création de biens immobiliers commerciaux à la taxation des espaces commerciaux. Comme à Beauvais, comme l’explique Caroline Cayeux, «Nous avons mis en place un observatoire du commerce de détail pour tenir un inventaire de toutes les unités commerciales, de leurs loyers et de leur occupation. La ville a modifié son PLU pour accompagner et geler les startups du centre-ville. Pour dissuader les propriétaires de quitter les locaux vacants, une taxe sur les friches industrielles a été mise en place. Le dernier instrument utilisé a été la prévention de certaines zones commerciales. Résultat: le taux de vacance a baissé de 4 points, soit une baisse de 11,5% à 7,5% depuis 2014  » . Cinquièmement, les villes ont élargi leurs activités avec des concessionnaires comme Saint-Quentin, qui ont organisé une campagne permettant aux clients de récupérer leurs achats, d’étendre les terrasses ou de distribuer 100000 euros de bons avec l’association des concessionnaires ou d’organiser des webinaires pour former les marchands numériques. . Pau a rénové ses halles centrales et les a ouvertes le dimanche, tandis qu’Ales a organisé une place de marché en ligne.

La dernière capitale de ces villes qui n’est pas incluse dans l’étude: des prix de l’immobilier beaucoup moins chers que dans les grandes agglomérations et qui facilitent grandement la recherche d’un logement pour les résidents et les nouveaux arrivants. Selon Meilleur Agents, deux des 30 villes (Saint-Quentin et Nevers) ont des prix moyens inférieurs à 1000 euros le mètre carré pour les appartements et seulement six (Villefranche-sur-Saône, Chambéry, Arras, Chartres, Vannes et Bastia) sont au-dessus en moyenne 2 000 euros le mètre carré pour les appartements. Le prix du mètre carré des maisons à Bastia et à Vannes dépasse en moyenne 3 000 euros, mais reste en dessous de 1 500 euros en moyenne à Lens, Roanne, Saint-Quentin, Nevers et Charleville-Mézières. Il y a quelques mois, la Chambre des Notaires a lancé un baromètre de l’immobilier dans les villes et leur périphérie, bénéficiant du programme Action Cœur de Ville, qui soulignait déjà le dynamisme des transactions avant la crise: les moyennes-grandes villes sont principalement déterminées par les transactions en ville et non en périphérie: l’augmentation des volumes entre 2018 et 2019 a atteint 10% dans les villes centrales, alors qu’elle était de 8% en périphérie », explique Jean-François Humbert, son Président. Reste à savoir si le phénomène se poursuivra après la crise.

Votre adresse sera utilisée pour envoyer les newsletters qui vous intéressent. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, mise à jour par la loi du 6 août 2004, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition aux données vous concernant en contactant abonnements @ Challenges .fr écrire

Votre adresse sera utilisée pour envoyer les newsletters qui vous intéressent. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, mise à jour par la loi du 6 août 2004, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition aux données vous concernant en contactant abonnements @ Challenges écrire .fr

Ref: https://www.challenges.fr

A LIRE AUSSI ...

[quads id=1]