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Affaire des prisonniers du MRC contre l’État du Cameroun : ce que les juges dissimulent au peuple concernant la procédure d’habeas corpus.

Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) réclament leur libération immédiate et une indemnisation, mais les décisions rejetant systématiquement les demandes d’habeas corpus violent les normes internationales en matière de droits de l’homme. Dans une lettre adressée au président de la cour d’appel du Centre de Yaoundé, le professeur Alain Fogue Tedom rappelle les lois internationales ratifiées par le Cameroun et appelle à des mesures pour remédier à la situation et la rendre compatible avec les normes internationales en vigueur.

Le professeur Fogue Tedom révèle également que les juges cachent au peuple les raisons pour lesquelles les militants du MRC sont toujours détenus en prison malgré l’avis du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire du 4 novembre 2022 demandant leur libération immédiate et indemnisation. Le Cameroun a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Constitution camerounaise prévoit dans son préambule que le peuple camerounais affirme son attachement aux libertés fondamentales consacrées par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

En conclusion, le professeur Fogue Tedom demande que des mesures soient prises pour remédier à la situation et la rendre compatible avec les normes internationales en vigueur. Il rappelle que les traités ou accords internationaux dûment approuvés ou ratifiés ont une autorité supérieure aux lois, ce qui signifie que les normes internationales s’appliquent également aux lois camerounaises. Les autorités camerounaises doivent donc respecter les normes internationales en matière de droits de l’homme et libérer les militants du MRC détenus de manière arbitraire.

Les normes internationales en matière de droits de l’homme doivent être respectées

Le professeur Alain Fogue Tedom rappelle que les normes internationales en matière de droits de l’homme doivent être respectées par les autorités camerounaises. Les militants du MRC détenus de manière arbitraire doivent être libérés immédiatement et indemnisés conformément à l’avis du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire. Les traités ou accords internationaux dûment approuvés ou ratifiés ont une autorité supérieure aux lois camerounaises, ce qui signifie que les normes internationales s’appliquent également aux lois camerounaises.

Les autorités camerounaises doivent respecter les droits de l’homme

Les autorités camerounaises doivent respecter les droits de l’homme et libérer les militants du MRC détenus de manière arbitraire. Le Cameroun a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Constitution camerounaise prévoit dans son préambule que le peuple camerounais affirme son attachement aux libertés fondamentales consacrées par la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les normes internationales en matière de droits de l’homme doivent être respectées par les autorités camerounaises pour garantir la protection des droits fondamentaux des citoyens.

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