Campost : l’Ex-receveur de Loum emporte 53.316.000 francs

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Après une mission d’inspection inopinée de l’autorité de tutelle régionale de Campost du Littoral 2. L’affaire de l’Etat camerounais et du parquet (Minfi / Campost) contre Eyoho Ndjaba est entrée dans l’avant-dernière phase. Lors de l’audience, le parquet général (le parquet), le procureur général Didier Edjisna, a formulé ses dernières demandes dans cette affaire. La défenderesse Eyoho Ndjaba, seule personne comparaissant au procès lors des demandes de l’accusation, s’est vue attribuer les infractions dont elle était accusée. Par ordonnance du juge d’instruction du Tribunal Pénal Spécial (Tes) du 27 août 2019, Dame Eyoho Ndjaba a été renvoyée devant le jury de ce tribunal pour être jugée pour abus de propriété publique (Dbp). la somme de 45 659 179 F CFA au détriment des services postaux camerounais (Campost), établissement public de l’Etat. Le détournement de fonds présumé résultait d’une manipulation frauduleuse de 28 comptes d’épargne de clients. Dans les mêmes circonstances temporelles et spatiales, la défenderesse est également accusée d’avoir détourné le montant de 7 659 954 francs du déficit de trésorerie. Le déficit a été découvert lors de la mission de transfert entre le responsable du bureau Campost sortant de Loum, Dame Eyoho, et le responsable du bureau entrant en septembre 2017. Plusieurs témoins à charge ont été entendus au cours du procès, dont celui du sieur Fouassé Issah. À l’époque des faits, il était chef du service contentieux * au siège de Campost à Yaoundé. Bref, la mission d’inspection au bureau Campost de Loum a constaté de nombreuses irrégularités dans les comptes d’épargne de 28 clients. Comme le défendeur était responsable de la gestion administrative, financière et comptable de l’entreprise. Au début du procès, l’accusé a plaidé non coupable. Elle a comparu régulièrement avec l’aide de son avocat. Pour sa défense, elle a décidé de témoigner sous serment (voir article 366 du code de procédure pénale). Depuis le 1er mars 2019, elle est sous mandat d’arrêt à la prison centrale de Yaoundé / Kondengui. À la lumière de l’article 8 du Code ci-dessus, elle est toujours considérée comme innocente.

REF: La Nouvelle Expression n°5387

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