Cryptomonnaie : Touadéra contraint par ses collègues de la CEMAC de revoir son projet Bitcoin

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(Investir au Cameroun) – Après le 15e Lors de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), tenue à Yaoundé le 17 mars 2023, le chef de l’État centrafricain s’est engagé à respecter les règles communautaires en matière monétaire.  » Aujourd’hui, dans la crypto-monnaie, nous avons des opportunités d’opportunité. Ce sont les opportunités que nous voulons. Mais nous n’avons pas l’intention de quitter la communauté. Nous continuons à respecter les directives de la municipalité », a assuré Faustin Archange Touadéra lors d’une conférence de presse organisée le lendemain, qui est devenu l’actuel président de la CEMAC (qui réunit le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad) lors de ce sommet à Yaoundé.

Il faut dire que ses collègues ne lui ont pas laissé le choix. Après avoir suivi l’analyse et la présentation des perspectives de la crypto-monnaie pour les économies de la sous-région faite par le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli, opposant présumé à l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale dans le République centrafricaine et la création par le pays de sa propre crypto-monnaie (Sango Coin) »,la Conférence a réaffirmé son attachement aux dispositions de l’article 6 du Traité sur l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) », peut-on lire dans le communiqué final approuvant le Conclave de Yaoundé.

Une nouvelle loi en préparation en RCA

Selon cet article « la monnaie ayant cours légal dans les États membres de l’Union est le Franc de Coopération Financière Centrafricaine (FCFA)Autrement dit, Bitcoin ou Sango Coin ne devraient pas avoir cours légal en République centrafricaine (RCA). Même si le président Touadéra estime que «les crypto-monnaies sont des réalités nouvelles, qui n’ont pas été prises en compte lorsque nous avons mis en place ces textes dans notre sous-région», il a néanmoins annoncé que son pays «travailler sur la loi sur les crypto-monnaies pour ajuster le dispositif« . Une version du projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 22 avril 2022 sur la crypto-monnaie, préparée par son gouvernement, a également été soumise au comité ministériel de l’Umac, en préparation du sommet, tenu le 15 mars 2023 à le siège de la Beac à Yaoundé.

D’après ce texte, dontInvestir au Camerounobtenu une copie, la loi sur les crypto-monnaies devrait maintenant régner »toutes les transactions liées aux crypto-monnaies en République centrafricaine« . La précision »sans limitation et avec faculté d’émission illimitée dans toutes opérations et à quelque titre que ce soit, réalisées par des personnes physiques ou morales, publiques ou privéesest retiré. La définition de la crypto-monnaie est prise en charge. La conception propose d’augmenter la précision »sans avoir besoin d’une banque centraleapparaissant dans le texte courant.

De plus, le projet propose de passer de l’obligation « accepter les crypto-monnaies comme moyen de paiement pour l’achat et la vente d’un bien ou d’un serviceconsentement libre. Deux articles sur la convertibilitéautomatiquement et instantanément» les crypto-monnaies en FCFA seront également supprimées dans ce projet. Un autre a été modifié. Il s’agit de l’article 5. Au lieu de « le taux de change entre les crypto-monnaies et la monnaie utilisée en République centrafricaine est librement déterminé par le marché», suggère le texte «le taux de change des crypto-monnaies est librement déterminé par le marché».

insatisfaction

On ne sait pas encore ce que pense la Commission ministérielle de l’Umac de ces ajustements. Toutefois, les administrateurs des organismes qui traitent de ces questions demeurent préoccupés par certaines dispositions proposées dans le projet de loi. C’est le cas de l’article 6 qui stipule que «toutes les transactions électroniques en République centrafricaine peuvent être libellées en crypto-monnaie légalement reconnues et régies par des textes réglementaires« . Pour une personne en charge des questions monétaires à la Beac, cela peut être compris comme une reconnaissance des crypto-monnaies comme monnaie légale en RCA. La mise en place d’agences de régulation des transactions électroniques et de gestion des guichets automatiques soulève également des questions. Ces missions ayant déjà été transférées aux organismes sous-régionaux tels que la Commission de surveillance des marchés financiers (Cosumaf).

En tout cas, le cadre réglementaire en cours d’élaboration montre que la CEMAC a choisi de restreindre la crypto-monnaie à un simple actif financier à ce stade. Le nouveau règlement ministériel relatif au marché financier commun, entré en vigueur le 1est août 2022, admet désormais sur ce marché le «ressources numériques »et le « jetons numériques« . Au sommet du 17 mars 2023, les chefs d’État de la CEMAC ont encouragé de Beac et les autres régulateurs communautaires à faire évoluer davantage le cadre légal et réglementaire dans cette dynamique. Le projet en République centrafricaine doit suivre la même logique en afin de se conformer aux textes communautaires.

Abudi Otto

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Source: Investir au pays

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