Les difficultés de la Caisse des dépôts et consignations du Cameroun
La Caisse des dépôts et consignations du Cameroun (CDEC) rencontre des difficultés dans la gestion de ses activités en raison du manque de coopération des banques. Les établissements de crédit rechignent à déclarer tout ou partie des fonds à transférer à la CDEC. Cette réticence est due au fait que l’opérationnalisation de cette institution financière étatique va les soulager d’un volume important de dépôts, et par conséquent réduire leurs marges d’investissement. Certaines sources citent le chiffre de 20% des dépôts actuels, qui quitteront les banques pour la CDEC.
Les missions de la CDEC
La CDEC doit centraliser et gérer les ressources provenant de l’épargne réglementée, des dépôts des notaires ou de la profession d’avocat, des consignations et garanties administratives, des fonds des Caisses nationales d’épargne ou des caisses de sécurité sociale, des fonds de pension et des régimes de retraite, des fonds d’assurance et de garantie, etc. Ces ressources sont pour l’instant entre les mains d’autres structures de l’administration ou du secteur privé, ce qui place parfois l’arrivée d’un organisme destiné à accaparer ces actifs au centre de pratiques qui ne servent pas l’intérêt public.
La Caisse des dépôts et consignations dans d’autres pays
Sous un autre ciel, les gisements sont de puissants outils de développement. En France, par exemple, cet organisme fondé en 1816 est le mastodonte du financement du logement social, des universités, du développement des entreprises et de la transition énergétique. La Caisse des dépôts et consignations de France détient une participation de 10% dans le projet de construction du barrage de Nachtigal (420 MW) au Cameroun via son fonds d’investissement STOA Infra & Energy. Au Gabon, premier pays de la zone CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) à disposer d’une telle structure fonctionnelle, la Caisse des dépôts et consignations (CDC), créée en 2010, est active sur le terrain de la promotion immobilière, à travers sa filiale Avorbam Investissements.
Les banques bloquent les activités de la Caisse des dépôts et consignations au Cameroun en raison de la réduction de leurs marges d’investissement. La CDEC doit centraliser et gérer les ressources provenant de l’épargne réglementée, des dépôts des notaires ou de la profession d’avocat, des consignations et garanties administratives, des fonds des Caisses nationales d’épargne ou des caisses de sécurité sociale, des fonds de pension et des régimes de retraite, des fonds d’assurance et de garantie, etc. La Caisse des dépôts et consignations de France détient une participation de 10% dans le projet de construction du barrage de Nachtigal (420 MW) au Cameroun via son fonds d’investissement STOA Infra & Energy.