L’organisation LA’AKAM, représentant les rescapés du génocide bamiléké perpétré par la France et leurs descendants, a exprimé sa gratitude envers le président français Emmanuel Macron pour sa volonté de faire la lumière sur l’histoire franco-camerounaise pendant les années de lutte du Cameroun pour l’indépendance. Bien que cette initiative arrive 60 ans trop tard, LA’AKAM salue les efforts de la France pour affronter le passé.
LA’AKAM rappelle le travail déjà effectué par une équipe d’historiens et de chercheurs affiliés au mouvement LA’AKAM, démontrant de manière probante la réalité du génocide en région bamiléké et l’implication de la France dans cette guerre clandestine établie. Les témoignages de certains acteurs français de l’époque, comme le pilote Max BARDET et le Premier ministre Michel DEBRE, confirment les conclusions de cette enquête.
LA’AKAM insiste sur la nécessité pour la France de reconnaître ce génocide et d’en assumer l’entière responsabilité, en s’appuyant sur le discours du député français René ROUQUET lors des débats sur le génocide arménien en 1998. La reconnaissance de ce crime est essentielle pour permettre aux survivants et à leurs descendants de commencer un processus de deuil et de justice. L’association invite la France à ouvrir ses archives à tous les chercheurs et historiens sans distinction, afin de faire la lumière sur ce drame.
En somme, LA’AKAM salue l’initiative de Macron et appelle à la vérité totale sur le génocide bamiléké. L’association réitère son amitié avec le peuple français et appelle à une plus grande vigilance sur les agissements de ses élus à l’étranger. Restez à l’écoute de 237online.com pour suivre le développement de cette histoire et d’autres informations importantes sur le Cameroun et la France.
LA’AKAM salue l’initiative de Macron
La nécessité de reconnaître le génocide bamiléké
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