C’est l’assurance du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale lors des travaux du 15 mars 2023 à Yaoundé.
Les nouvelles pièces seront en coupures de 1 FCFA, 2 FCFA, 5 FCFA, 10 FCFA, 25 FCFA, 100 FCFA et 500 FCFA. Les couleurs varient selon la dénomination.
Pour les 1 et 2 FCFA c’est blanc et inox. Pour 5, 10 et 25 FCFA c’est l’or nordique. Le billet de 100 FCFA est présenté en or jaune. Quant à la pièce de 500 FCFA, elle sera grise.
La nouvelle gamme arrive, à un moment où les pièces au Cameroun sont une rareté depuis plusieurs années. Dans le cadre de leur activité, les chauffeurs de taxi, les chauffeurs de moto-taxi, les dealers, les vendeurs ambulants, les responsables gouvernementaux ou encore les hommes d’affaires ont du mal à trouver les jetons.
La petite monnaie, il faut le savoir, joue un rôle dans la petite et la grande économie. « S’il y en a assez, la vitesse des transactions dans l’économie devient très élevée », explique l’économiste Biada. Et lorsque les transactions sont très rapides, « Le principal impact est l’augmentation du chiffre d’affaires »il continue.
L’accès difficile à la petite monnaie est le résultat des réseaux d’exportation des étrangers. Une fois exportés, les jetons seraient utilisés pour fabriquer des objets tels que des bijoux.
En 2018, la gendarmerie nationale avait démantelé un réseau de Chinois camerounais qui avaient plusieurs sacs de pièces en leur possession. Une situation qui fragilise l’économie car, selon d’autres économistes, lorsque les devises disparaissent du marché, une partie de la masse monétaire s’en va et n’est plus en mesure de financer des activités économiques comme le commerce de détail. Et cela crée « l’inflation de fait ».
L’annonce de la mise en circulation d’une série de pièces vient donc à point nommé pour régler l’épineux problème.
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