Ce sont les révélations d’un ancien détenu de la prison centrale de Kondengui qui mettent en lumière les différentes formes de traite des êtres humains à cet endroit. Les responsables du centre vendent des terrains à 400 000 francs CFA le mètre carré à de dangereux criminels qui y construisent des casernes transformées en «call box». C’est dans ces endroits que se déroule l’activité la plus inimaginable, y compris la coordination des attaques dans le nord-ouest et le sud-ouest.
TRANSPARENCY INTERNATIONAL ne sait pas quoi faire ni vers qui se tourner pour secourir les détenus de la prison centrale de Yaoundé qui ont été remis à CORONA VIRUS les COMMISSIONS INTERNATIONALES DES DROITS ET LIBERTÉS DE L’HOMME le cri de douleur des victimes pour qui j’avais 13 ans ( 13 ans) + a été impliqué pendant 3 mois supplémentaires, publié en mars 2021.
– Tout d’abord, permettez-moi de vous présenter la prison centrale de YAOUNDÉ.
– Construit par Son Excellence HAMADOU AHIDJO, il a été inauguré en 1972 et parmi les premiers habitants, un certain TSIMI alias «CAMEROON alias TSADOS» a été agrandi en 2014.
– D’une capacité de 800 (huit cents) détenus au lieu de 1500 comme le précise le ministre de la Justice qui était en charge de l’administration pénitentiaire à la CRTV le jeudi 25 mars 2021, il dispose de 14 stations, dont la station 1 est la station VIP 2 pour les patients (tuberculose), 3 pour les militaires (hommes en uniforme), 4 pour la cellule de transit (tous les nouveaux prisonniers sont stockés ici avant d’être envoyés dans les différentes parties de la ville), 5 pour les femmes, 6 pour les condamnés de la mort, le 7 qui est le VIP des vendeurs ambulants, le 8 et 9 qui sont réservés aux pauvres, le 10 aux fous, le 11 et le 12 sont des espaces VIP qui sont également réservés aux faucons, 13 aux mineurs et 14 aux faucons (Ministre et DG).
Parmi les 14 districts, 02 (deux) sont très peuplés, ils comptent chacun 27 cellules et 1 400 condamnés, prévenus, appelants, délinquants et criminels confondus.
Avec un total de 3390 détenus au 26 mars 2021, il y avait 800 condamnés et chefs d’appel. Les autres sont les prévenus, résultat d’une lenteur sans précédent de la justice dans le monde.
Les 02 quartiers classés dangereux sont « KOSOVO les 8 et 9 ». Les détenus dorment étroitement les uns contre les autres car il y a 18 lits pour au moins 50 détenus dans une cellule de 4 m2.
Et pour avoir un lit appelé mandat, il faut payer au chef du service disciplinaire existant la somme de 30 000 francs CFA. Je dis et je précise que rien n’est gratuit dans la prison centrale de YAOUNDÉ.
Il y a un grand hangar dans chacun des deux districts du «KOSOVO». Il a été utilisé par ceux qui n’ont pas de lit. Pour cela, les religieux avaient offert de grands nattes qui couvraient tout le sol. 150 à 200 détenus y ont dormi. Depuis 2 ans les salles de ces hangars et façades de cellules ont été divisées en 1 m2 puis vendues par l’actuel responsable de la discipline à des trafiquants d’êtres humains (vendeurs de cannabis, cocaïne dite «élagage», whisky en sacs). Le 1 m2 coûte 400 000 Fcfa.
Chaque concessionnaire a construit une boîte de planches que le même chef de service prend en charge au prix de 500 Fcfa par planche.
NB: C’est ici que se déroulent tous les cybercrimes et escroqueries par téléphone. Certains enlèvements dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont coordonnés par téléphone dans les cases mentionnées.
Et ce qui est incroyable, tous les gardes sont amis avec tous les trafiquants de drogue et les fraudeurs de téléphone qui sont appelés
« MODULER ».
Nous étouffons dans les deux quartiers (8 et 9). L’air est comprimé ou vous respirez simplement l’odeur de tous ces médicaments. Les détenus dorment dehors sous le ciel étoilé, où la saison des pluies est indésirable malgré la chaleur.
Tout cela est connu du ministre de la Justice, qui n’a jamais visité une prison au Cameroun ni effectué un simple raid depuis le 9 décembre 2011, qu’il occupait. Il est principalement responsable de la surpopulation carcérale et de la lenteur de la justice au Cameroun.
Selon le ministre de la Justice, aucun détenu n’a le droit de se nourrir des larmes et du sang qui coulent quotidiennement dans les prisons centrales du Cameroun et qu’il a fait des endroits pour mourir.
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