Dans une tribune qu’il a envoyé à notre rédaction, Isma-ila Abba, ancien membre du MRC et aujourd’hui membre du PCRN, donne son point de vue sur les arisons qui l’ont poussé à rejoindre Cabral Libii, plutôt que de continuer avec Kamto.
Voici sa tribune
Le Cameroun est un pays épris de paix. Un nouveau mot est d’ailleurs sur toutes les lèvres : le Cameroun est un pays résilient, le peuple Camerounais est un peuple résilient. En Afrique, le peuple qui constitue le pays des chars de Dieu a fait montre de qualités exceptionnelles. Malgré ses défauts, le peuple a souvent pris la décision qui était bonne pour lui. Je citerai en exemple la guerre horrible contre Boko Haram. Comme un seul homme, les Camerounais ont refusé de plier l’échine face à ce démon venu tout droit des enfers. Aujourd’hui, malgré quelques soubresauts qui font mal à notre pays, les Camerounais ont mortellement blessé la bête.
Pendant les années de crise économique, crise pendant laquelle nos parents ont vu leur salaire charcuté, de nombreuses familles ont souffert, mais le Cameroun n’est pas tombé, notre pays a survécu.
Nous avons été attaqués à nos frontières, le grand Nigéria voulait arracher la péninsule de Bakassi. Le peuple camerounais tout entier à résisté et a obtenu gain de cause.
Alors même que le multipartisme faisait rage, alors même que les villes mortes affamaient de nombreux compatriotes, le peuple a survécu. Aujourd’hui, nous avons une démocratie dynamique, l’une des plus perspicaces d’Afrique francophone.
En 2008, les émeutes de la faim ont failli ébranler notre paix et notre stabilité. Au finish, le peuple a survécu et poursuit sa marche en avant.
En 2016, nos frères ont exprimé leur mécontentement au sujet de notre héritage historique. Beaucoup ont pris les armes en espérant désintégrer le pays, la Nation. Jusque là, le Cameroun avance, le peuple a refusé de sombrer dans la guerre et la barbarie.
En 2018, année de tous les enjeux, des compatriotes très zélés ont remis sur la table le problème ethnique. Ils veulent rendre le Cameroun ingouvernable. Ils organisent des marches. Leur leader, dont je me réserve de prononcer le nom, est présenté par ses militants comme Moise, le libérateur du peuple d’Israël. Il entend donc marcher du pays d’Egypte où son peuple est dans la servitude, pour traverser la mer morte à pied sec pour conduire son peuple dans un pays où coulent le lait et le miel : fantasmagorique !
Le peuple camerounais l’a ignoré. Ses partisans ont traité le peuple de zombis, de Fous, d’écervelés. Le peuple regarde dans le calme et sait où se trouve la vérité.
Nous ne choisirons pas la guerre, nous sommes un peuple de paix. C’est la raison pour laquelle je crois au PCRN. C’est pour cette raison que j’ai choisi de quitter le parti des casseurs.
Le PCRN prône la paix. Elle n’a pas de prix. Je fais davantage confiance à ce parti car je vois des similitudes sur la méthode employée par son leader à celle de Ruben Um Nyobe, l’un des pères fondateurs du Cameroun.
Ruben n’était pas un va-t-en guerre. C’était un nationaliste « armé d’un stylo. » la force de Ruben Um Nyobe était dans la maitrise du droit et de son combat. La puissance de ses arguments ont fait de lui l’un des plus grand héros de notre histoire. Ruben et les siens n’ont choisi l’option de la violence de guerre lasse !
Je soutiens le Président Cabral pour avoir choisi la paix. Le peuple camerounais a besoin de paix. L’avenir du Cameroun se fera dans la paix.
De victoires en victoires !
Isma-ila Abba
SOURCE: https://www.w24news.com
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