Le Secrétaire général de l’ONU António Guterres et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont fermement condamné mercredi une attaque par des hommes armés non identifiés contre des civils le 16 août dans la région de Tillabéri au Niger.
NEW YORK, USA, 19 août 2021, – / African Media Agency (AMA) / – Le chef de l’ONU « exprime ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées », a déclaré son porte-parole dans un communiqué de presse.
« Le Secrétaire général est profondément préoccupé par l’impact cumulatif de ces attaques fréquentes sur la situation humanitaire dans la région de Tillabéri, où plus de 100 000 personnes ont déjà été déplacées et 520 000 ont besoin d’une aide humanitaire », a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU a appelé les autorités nigériennes à tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs et les traduire rapidement en justice. Il a réitéré l’engagement de l’ONU à continuer à soutenir le Niger dans ses efforts pour combattre et prévenir le terrorisme et l’extrémisme violent, promouvoir la cohésion sociale et parvenir à un développement durable.
L’UNICEF s’est également dit profondément choqué, indigné et attristé par l’attaque du 16 août. L’agence a confirmé que l’attaque de lundi contre le village de Darey-dey a tué au moins 37 civils – dont 13 enfants âgés de 15 à 17 ans et 4 femmes – et en a blessé plusieurs autres.
typeof __ez_fad_position!=’undefined’&&__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-4-0’)« C’est la troisième attaque dans ce village cette année et les conditions sur le terrain restent extrêmement dangereuses pour les enfants », a déclaré la directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Marie-Pierre Poirier, dans un communiqué. .
L’agence des Nations Unies a exprimé ses plus sincères condoléances aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par ces attaques brutales.
L’insécurité se répand
Mme Poirier a indiqué que « l’insécurité se propage rapidement au Niger ».
Les attaques dans la région de Tillabéri et le long des frontières avec le Burkina Faso, le Mali et le Nigéria ont entraîné d’importants déplacements et continuent de détruire la vie de centaines de milliers d’enfants.
« Dans les zones touchées par le conflit, les endroits sur lesquels les enfants comptent pour leur protection et leur soutien – y compris les écoles, les établissements de santé et les services de protection – ont également été attaqués », a déclaré le directeur régional de l’UNICEF.
L’UNICEF et ses partenaires ont appelé à plusieurs reprises à la protection des enfants et au respect du droit international humanitaire.
« Tuer des enfants est une grave violation des droits humains », a déclaré Poirier, ajoutant que « les conflits en cours, les attaques répétées et les restrictions d’accès dues à l’insécurité et à la violence nous empêchent également d’atteindre ceux qui en ont le plus besoin ».
L’agence onusienne reste déterminée à prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité des enfants et de leurs familles et réduire les souffrances des victimes.
« L’UNICEF exhorte toutes les parties à mettre fin aux attaques contre les enfants et leurs familles et à les maintenir hors de danger », a déclaré Marie-Pierre Poirier.
Distribué par African Media Agency (AMA) pour UN Info.
Source : Agence Africaine des Médias (AMA)
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