Alors que le Bas menace Paul Biya à Genève, des militants pro-régime envisagent d’assassiner l’opposant, sans que le gouvernement daigne riposter.if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-3-0’)};
Dans un communiqué publié hier, le ministre des Communications « appelle au patriotisme des concitoyens de la diaspora, à leur honneur et à leur sens des responsabilités, afin qu’ils s’abstiennent de commettre des actes aussi inconvenants, déshonorants et pernicieux, qui ne peuvent que jeter la honte sur chacun et nuire à leur propre pays ». Répondant ainsi à la menace de trouble à l’ordre public du président de la République Paul Biya, telle que projetée par des militants camerounais basés en Europe. Manifestation autorisée par les autorités suisses pour le samedi 17 juillet prochain. 2021 pour l’hôtel intercontinental à Genève René Emmanuel Sadi invoque la Constitution du Cameroun dans son article de l’article 5 (1) et 8, d’une part pour rappeler que « le Président de la République est le chef de l’Etat », et d’autre part autre que « le Président de la République représente l’Etat dans tous les actes de la vie publique ». Avant de préciser qu’en tant que tel, « le chef de l’Etat n’est ni le chef d’une région, ni le chef d’un groupe, ni le chef d’une communauté ou d’une entreprise… »
Il s’agit plutôt d’un parcours d’éducation civique que la diaspora, notamment les militants de la Brigade anti-horticole (Bas) mobilisés depuis les dernières élections présidentielles, n’ont visiblement pas assimilé et ne veulent pas le faire. Ils ont pris le relais du Code, qui rugissait très souvent lors des séjours de Paul Biya à l’étranger, et sont passés à autre chose. Déjà mercredi, l’hôtel qui abrite Paul Biya avait un avant-goût de ce qui attend demain le numéro un camerounais, avec une incursion de « réfugiés de la crise de Noso », mêlés à des éléments du Bas, puis l’attaque de femmes nues. Ces assaillants dénoncent les problèmes du Cameroun à travers des affiches et des propos qu’ils lancent sur les responsables de l’hôtel Intercontinental et les éléments de sécurité de ces bâtiments, menaçant de « capturer » le chef de l’Etat. « La solution aux problèmes auxquels notre pays pourrait être confronté ne se trouve pas en dehors du Cameroun, mais à l’intérieur du Cameroun, et dans le cadre des institutions de la République », a déclaré avec sensibilité René Sadi. Un message qui sera difficile à faire passer, car toute initiative visant à dénoncer les manquements du pouvoir est violemment réprimée. Les manifestations à caractère vengeur sont presque systématiquement interdites. Ceux qui ont tenté de revendiquer la « vérité », ou du moins la transparence dans la gestion des sites de la Coupe d’Afrique des nations (Can) ou des fonds Covid, sont allés en prison.
En tout cas, Yaoundé a organisé à son tour une mobilisation d’autres citoyens de la diaspora gagnés à la cause du régime. « Ils viendront manifester leur soutien au président de la République », a-t-on entendu auprès d’un militant pro-régime. Il est clair que demain la diaspora camerounaise doit être divisée entre partisans et opposants au Régime du renouveau sur la place de la Nation.
Sécurité absente ?
Pendant ce temps, Billy Akele, un militant pro-régime, campait devant le Pr. Maurice Kamto avec une arme à feu, menaçant de tuer l’opposant qu’il aperçoit derrière la manifestation prévue à Genève. Ce Camerounais récemment revenu d’Europe ne fait pas son premier acte du genre contre le président du Mouvement de la Renaissance camerounaise (MRC). La police, qui a campé devant la maison de Maurice Kamto pendant des mois et l’a empêché de se déplacer car son parti organisait les marches du 22 septembre 2020, ne s’est pas présentée. Sur les réseaux sociaux, d’autres acteurs de l’innovation tentent de rétablir l’équilibre entre terreur. Ces derniers rappellent, entre autres, que Marcel Niat, le président du Sénat, est aussi en Europe, mais n’est pas concerné. Malgré tout cela, le gouvernement est resté silencieux. Un poste attribué à Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet civil (Dcc) de la présidence de la république, dénonce l’attitude de ceux qui veulent troubler la paix de Maurice Kamto. Estimant que Paul Biya ne peut pas condamner un acte à l’étranger et le cautionner chez lui. Non sans menacer de défier ceux qui se rendront à Santa Barbara samedi prochain. Un message dont l’authenticité est contestée par certaines sources, estimant que la DCc ne peut pas empiéter sur le domaine de compétence des agents de sécurité. Il n’en demeure pas moins que ni la police ni la gendarmerie n’ont pris de mesures pour empêcher une situation similaire.
Lindovi Ndjio
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