La propagation de l’épidémie semble diminuer dans certaines grandes villes françaises. La découverte récente, pour le moment sans conséquences pour l’hospitalisation, est toujours en augmentation.
Interrogé sur le micro «Questions politiques», Olivier Ferrand a indiqué dimanche soir qu’il était «trop tôt» pour juger des implications de la reformulation. Mais il évoque tout de même «une certaine forme de ralentissement du développement de l’épidémie […], de frissons», bref, une très légère entrave à la circulation du virus, ce qui pourrait être confirmé par le Premier ministre lors de son discours de ce jeudi.
Le phénomène «ne fait pas de doute» dans certaines grandes villes, à commencer par Paris, selon David Hurd, directeur de la communication de l’agence régionale de santé d’Ile-de-France. Martin Hirsch, directeur d’AP-HP, a fait la même remarque lundi matin.
L’épidémie ralentit dans la plupart des grandes villes, et même diminue dans certaines
En dehors de Paris, de nombreuses grandes villes sont alarmées par cette toute récente «secousse» d’accidents, c’est-à-dire le nombre de personnes qui ont été testées positives dans une partie de la population en une semaine. Lille a été durement touchée et semble avoir culminé fin octobre, tout comme Toulouse et Montpellier.
La situation semble plus subtile dans le sud-est, où, malgré une forte baisse, le nombre de personnes testées positives pour le virus reste très élevé à Saint-Étienne. A Lyon, il apparaît aussi que le plateau est atteint et qu’il est trop tôt pour parler de retraite. De même à Nice, où malgré le faible niveau de pollution, les signes de ralentissement ne sont pas évidents.
À ce stade, il convient de noter que le rythme constant des tests entraîne souvent des retards dans la communication des résultats et que ce n’est qu’avec le temps que nous pouvons assister à un renversement de tendance.
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Les zones rurales sont plus polluées qu’au printemps
La France est déjà l’un des pays les plus testés au monde, et cela n’est évidemment pas sans conséquences sur le nombre de tests positifs, qui n’a cessé d’augmenter depuis début octobre.
Et si certaines villes atteignent désormais un plateau, alors il est clair que contrairement à la première vague, la seconde concerne presque toutes les régions et s’est étendue aux zones rurales.
SOURCE: https://www.w24news.com
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