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Cameroun – Enseignement secondaire : 106 établissements illégaux fermés

La décision de la professeure Nalova Lyonga menace de compromettre les opportunités d’éducation pour de nombreuses personnes déplacées par la crise anglophone.if(typeof __ez_fad_position!=’undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-3-0’)};

En dehors des régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le phénomène des implantations clandestines est bien ancré dans les habitudes des entrepreneurs de l’éducation au Cameroun. A la fin de cette année scolaire, un total de 106 lycées ont été fermés, par arrêté du Ministre des Enseignements Secondaires, signé le 29 juillet 2021. Le Littoral est en tête du concours clandestin, avec 58 établissements, dont 47 pour le seul département du Wouri et 11 pour le Moungo. Vient ensuite le centre avec 28 dont 19 pour la ville de Yaoundé, l’Ouest 9, l’Est 7, le nord et le sud avec 2 branches chacun. La raison de la fermeture est la même presque partout : « travaille sans autorisation de création ».

A première vue, la sonorité des noms de ces établissements qui viennent d’être interdits de recrutement d’élèves pour la rentrée 2021-2022 laisse penser qu’il s’agit d’établissements de tradition anglo-saxonne. Cela montre aussi qu’elles auraient été causées par l’afflux soudain d’une population scolaire inhabituelle dans l’espace francophone. Pour preuve, aucun établissement de ce type n’a été identifié en zone anglophone. Selon un expert des questions d’éducation, la crise anglophone actuelle est responsable de l’émergence du phénomène. « Les écoles secondaires bilingues manquent d’infrastructures et d’enseignants. Cependant, en plus des élèves qui ont fui les troubles après l’incendie de leurs écoles, il y a beaucoup d’enseignants, dont certains figurent encore dans le budget de l’Etat sans le fournir en retour, dans ces coins de la République, où ils travaillent de fortune. écoles. . « Face aux défis quotidiens, les parents ne prennent pas la précaution de vérifier le respect des dossiers administratifs d’un collège avant d’inscrire leurs enfants. Parfois, seule la proximité géographique avec les logements des futurs étudiants détermine le choix ». Elle constate que tant les sites que les infrastructures de ces ouvrages sont souvent inadaptés.

FK

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Ref. : 237online.com

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