Cameroun : les anciens salariés de la SGC dans la tourmente

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La Société Générale Cameroun (Sgc) profite du délai pour faire exécuter une décision du Collège d’Arbitrage de la Cour d’Appel du Littoral, qui condamne la banque à payer les salaires des personnes impliquées, réunies en un collectif dénommé « Personnel défavorisé par la SGC ».if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-3-0’)};

Cependant, il y en a un gros. Il porte la signature de l’administrateur en chef des registres des excès, Kouo Nicolas Charles, et est daté du 11 mai 2021. Ce grand texte met en lumière la décision de la Commission d’arbitrage de la Cour d’appel du littoral au sujet de l’affaire par laquelle « le personnel lésé de Société Générale Cameroun (Sgc) », représentée par Njoya Ngoudikou à la Société Générale Cameroun (Sgc), défendue par Me Jean Massoma. Le contenu du litige porte sur le paiement des salaires détournés par cette structure bancaire.

Selon l’arrêt n° 02/SOC/CA/2020 du 23 juillet 2020 de la chambre d’arbitrage de la cour d’appel du littoral, rendu en salle d’audience ordinaire du palais de justice dudit tribunal, sis à Bonanjo-Douala, statuant à Par ailleurs, présidée par Dame Noah Nomi Géneviève, vice-présidente de la cour d’appel, condamne la CGT à « réguler sans délai la situation salariale de tout travailleur accidenté. Compiler et payer à chaque travailleur accidenté les sommes qui lui sont dues après l’opération litigieuse, à compter de la date de la découverte de la déficience que lui cause l’harmonisation de la structure salariale. Ordonner l’exécution de la sentence arbitrale d’intervenir sous astreinte de 50 mille Fcfa par jour de retard en faveur de chaque victime, dont le Sieur Njoya Ngoudikou Thomas Désiré, nonobstant tout recours de sa notification ».

Échec de la réconciliation

D’où vient que malgré ce verdict de dernier recours, l’affaire sera réinscrite au rôle de la Commission d’arbitrage le lundi 12 juillet 2021 et en avis le mercredi 14 juillet 2021 ? Une curiosité ! Pour comprendre cette contestation qui provoque des insomnies au sein du Collectif, le représentant du « personnel blessé » a expliqué au Préfet du Wouri lors d’une réunion pour évoquer la grève de la faim que le personnel voulait mener que leur initiative de grève découle du refus de la CGT à exécuter la sentence arbitrale. Un jugement dit « définitif », devenu exécutoire d’une part parce qu’il a fait l’objet d’une grande partie relevant de la formule exécutoire, et d’autre part parce que le Conseil d’arbitrage, dans son dispositif, a ordonné la mise en demeure provisoire exécution du jugement sous astreinte de 50 (cinquante) mille francs CFA par jour de retard, ce qui signifie que ledit jugement est exécutoire malgré toutes voies de recours, et ce depuis la date de notification ».

Selon le personnel lésé, « un recours suspensif, dont l’issue déterminerait l’exécution de la sentence arbitrale, n’est qu’un simple retard doublé d’inconvénients, et sans fondement juridique, une preuve timbrée de mauvaise foi ». Par ailleurs, quelles que soient les procédures consacrées au recouvrement et à l’exécution par le législateur camerounais, les travailleurs ayant épuisé les moyens de régler un conflit collectif du travail entre eux et leur employeur ont la possibilité de recourir à la grève pour obtenir satisfaction de leurs besoins. Toutes choses égales par ailleurs, les agents lésés ont signalé à juste titre à l’autorité administrative qu’« ils sont régulièrement harcelés et poursuivis pour le remboursement d’encours de crédits qui leur ont été consentis par la banque dans l’exécution de leurs contrats de travail respectifs, alors même qu’elle refuse pour le faire. » pour faire. » liquider leurs salaires arbitrairement réduits et retenus à tort depuis 2011 ».

Chemin de croix

if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-4-0’)};Affirmant que le Cameroun est un Etat de droit, ils demandent l’exécution préalable de la sentence arbitrale n° 02/SOC/CA/2020 en date du 23 juillet 2020 telle qu’ordonnée dans son mécanisme par le Conseil d’arbitrage institué dans le ressort de la Cour d’appel du Littoral. Une cloche que les représentants de la SGC ne partagent pas avec le patron administratif du Wouri lors de ce conclave. Pour les agents de la banque, l’opération « d’harmonisation de la structure des salaires et d’optimisation fiscale des salaires » n’a jamais conduit à une « baisse de salaire chez SG Cameroun ; Au contraire, l’opération controversée a permis à n’importe quel travailleur de s’en tirer avec une augmentation réelle de ses revenus plus tôt. Aucune réclamation n’est enregistrée au sein de la banque sur ladite opération ou de la part du personnel, et encore moins des représentants du personnel qui se disent ne pas être concernés par cette affaire. Que le jugement n° 02/SOC/CA/2020 du 23 juillet 2020, rendu par le Conseil d’arbitrage institué dans le ressort de la Cour d’appel du littoral, fait l’objet d’un recours suspensif déposé par la banque et ne peut donc être exécuté. .

Bref, pour la banque, le Cameroun est un Etat de droit, « la loi a prévu des moyens légaux pour exécuter les décisions judiciaires et donc les bénéficiaires dudit jugement doivent utiliser ces moyens pour l’exécution judiciaire. De plus, que la grève envisagée ne concerne pas du tout son personnel travaillant dans la sérénité, elle ne concerne que les initiateurs qui, qui ne font pas partie des effectifs, peuvent faire grève comme ils le souhaitent, surtout que « c’est la grève de la faim ». La banque ne peut gaspiller les fonds qui lui sont confiés par ses clients pour se conformer à l’exécution d’une telle décision de justice ». Qu’il suffise de dire que, pour réintégrer le personnel blessé, la Justice, qui a voté la loi en sa faveur, ne semble pas avoir encore vidé tout le contenu d’un dossier ressemblant à un chemin de croix pour les plaignants. .

ALAIN NJIPOU

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