Cameroun – Transport : 8.000 mototaxis recensés à Bertoua

0

Cette activité est très souvent exercée en dehors de la réglementation applicable.if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-3-0’)};

Les transports urbains en mototaxi sont incontournables dans la ville de Bertoua. Selon les statistiques des différents syndicats de ce secteur d’activité dans l’Est, à savoir Astamob, Synacopcam, il y a environ 8.143 mototaxis immatriculés dans la ville, à savoir Bertoua 1er, Bertoua 2ème et Mandjou. D’où l’importance de cette activité qui non seulement contribue à réduire le problème du chômage, mais contribue également au budget de l’Etat à travers diverses taxes, et facilite la circulation des personnes dans la ville et ses environs. Malheureusement, les adeptes de ce secteur d’activité sont répertoriés dans les diverses incertitudes qui affligent la société : « depuis quelque temps nous enregistrons la montée de l’insécurité en ville avec de nombreux cas d’abus et la recrudescence des cas d’accidents de la circulation sur nos routes » confirme Donatien Boyomo, le préfet du département de Lom et Djerem.

Pour mettre fin à cette confusion, un traitement d’épuration devrait être initié dans le but de séparer le blé de l’ivraie de la filière. A cet effet, la situation a été diagnostiquée sur le double plan sécuritaire et socio-économique, il s’agit maintenant de trouver des moyens de contrôler cette activité. Il s’agit donc de faire respecter les textes, selon les spécialistes du secteur des transports, deux types de pièces encadrent l’activité des motos taxis : Il s’agit des documents personnels du conducteur, à savoir : la carte nationale d’identité et le permis de conduire catégorie A Ensuite les pièces de la moto ce sont : le certificat d’immatriculation, l’assurance et la taxe de décharge.

Cependant, l’absence du certificat de dédouanement, du fait de l’importation frauduleuse de motos, rend difficile l’établissement de la carte grise : « La plupart des motos en circulation arrivent en ville en pièces emballées pour être assemblées illégalement. D’où l’impossibilité pour les acheteurs de fournir des certificats de dédouanement pour l’établissement des cartes d’immatriculation ». La moralité de certains responsables n’est pas innocente dans la situation trouble de l’industrie des motos-taxis en ce moment à Bertoua : « Chacun doit mettre de côté son égoïsme que les principaux acteurs qui ne sont que les syndicats garantissent leurs responsabilités sous le contrôle des autorités administratives » propose Samba René Yêque, président de l’association des chauffeurs de taxi automobile Bertoua (Astaamob).

Charles Mahop

.fb-backgroundcolor{background:#fff!important}.fb_iframe_widget_fluid_desktop iframe{width:100%!important}

#Cameroun #Transport #mototaxis #recensés #Bertoua

Ref. : 237online.com

Donnez votre avis et abonnez-vous pour plus d’infos

Vidéo du jour:

Laisser un commentaire