Fusion Gicam-ECAM : Seule l’Assemblée Générale a le pouvoir de décider de l’avenir du patronat au Cameroun
Au cours des dernières 24 heures, les avis divergents sur le comité des sages du Gicam ont été nombreux. Il est temps de clarifier la situation une fois pour toutes.
A propos de la loi :
Selon les statuts et le règlement intérieur du Gicam, outre l’Assemblée Générale, qui représente l’instance suprême du groupe, il existe trois autres instances : le président et le conseil d’administration, la direction exécutive, et le Comité des sages, également connu sous le nom de Comité de gouvernance et d’éthique.
Passons maintenant aux faits :
En juin 2017, le président Tawamba a été élu à la tête du Gicam, et l’unification patronale est un élément clé de son programme, avalisé par les membres. En janvier 2019, la déclaration de coordination patronale Gicam-ECAM a été signée. En février 2023, lors d’une réunion de bilan de cette coordination, les présidents du Gicam et de l’ECAM décident de fusionner les deux entités.
Répondons maintenant aux questions :
L’envoi de l’accord de fusion au président du comité des personnes âgées peut-il être considéré comme un renvoi à la procédure ? Non. La majorité du Comité des personnes âgées a-t-elle approuvé la fusion ? Oui, 4 des 6 membres, dont le président, ont soutenu le projet à 100%, tandis que 2 se sont abstenus. Si certains membres du Comité des Sages s’opposent à la fusion, cela pourrait-il affecter le processus en cours ? Non. Seule l’Assemblée Générale a le pouvoir de décider de l’avenir du patronat au Cameroun.
En conclusion, la fusion entre le Gicam et l’ECAM est en cours et sera soumise à la ratification des membres lors d’une assemblée générale extraordinaire. Seule cette instance a le pouvoir de décider de l’avenir du patronat au Cameroun.