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Guerre au NOSO : l’ONU appelle encore au dialogue

L’avertissement de mettre fin à la crise dans les pays anglophones du Cameroun est contenu dans le document présenté au Conseil de sécurité par le Représentant spécial d’Antonio Guterres en Afrique centrale le mercredi 9 décembre.

Le 19e rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la sécurité et la situation politique en Afrique centrale a été présenté par vidéoconférence au Conseil de sécurité par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC). , Affaire François Louncény. L’accent a été mis sur les menaces permanentes posées par les groupes armés ainsi que sur la pandémie de Covid-19, qui a perturbé la stabilité politique, économique et sociale de la région.

Au Cameroun, par exemple, le patron BRENUAC a déclaré que lors de sa visite de retour en novembre 2020, il avait constaté que les violences dans les régions de l’extrême nord, du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun se poursuivaient. Et malgré le fait qu’un grand dialogue national a eu lieu, ce qui devrait permettre un retour à la stabilité dans ces régions. «Au Cameroun, la violence incessante dans l’extrême nord, le nord-ouest et le sud-ouest est toujours très préoccupante. La persistance des déplacements, des violations des droits de l’homme et des atteintes aux droits de l’homme, et des attaques contre des civils, notamment des écoliers et des travailleurs humanitaires, et les obstacles qui continuent d’entraver l’accès humanitaire sont regrettables. », Écrit BRENUAC dans son rapport.

Au nom des Nations Unies, le Bureau régional estime que «seuls la cessation des hostilités et le dialogue politique pour mettre fin à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest peuvent créer un environnement propice à la protection des civils». « Respect des droits de l’homme et paix et développement durables ». La mise en œuvre des recommandations du Grand Dialogue National et «la poursuite du dialogue avec toutes les parties» restent, apprend-on, essentielles pour construire une paix et un développement durables. «J’appelle le gouvernement camerounais à accélérer ce processus afin de répondre aux principales questions soulevées dans le cadre de ce dialogue», a déclaré François Louncény Fall.

Mesures «plus concrètes»

Plusieurs délégations, dont celles d’Afrique du Sud, du Niger, de Tunisie et d’Allemagne, se sont réunies pour répondre aux préoccupations des hauts responsables et ont été alarmées par l’éclatement de la violence dans ce pays civil où les civils « ont payé un lourd tribut ». La situation dans les régions anglophones du Cameroun est alarmante, a déclaré l’Allemagne, estimant qu’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit. Sans un dialogue politique entre le gouvernement et les séparatistes, il n’y aurait pas de paix durable, a assuré la délégation, qui a précisé que Berlin soutenait les efforts de la Suisse pour atteindre ce résultat.

Selon le représentant, les conclusions du grand dialogue national organisé par les autorités sont insuffisantes. Le gouvernement camerounais doit prendre des mesures « plus concrètes », a conclu l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, et a également condamné les attaques contre les missions diplomatiques sur son territoire.

REF: camer

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