« Démêlons le vrai du faux sur l’intégrité de Célestin Tawamba et la fusion GICAM-E.CAM »

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La fusion entre le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) et Entreprises du Cameroun (E.CAM) continue de susciter des réactions. Alors que le président du GICAM, Célestin Tawamba, défend cette initiative, André Siaka, ancien président du GICAM, semble avoir une autre perception de la situation. Siaka reproche à la direction actuelle du GICAM de ne pas avoir soumis de « projet de convention de fusion » aux instances décisionnelles de l’organisation avant la signature de la convention de fusion. Cependant, il est important de rappeler que Siaka n’est pas actuellement membre du GICAM et que sa société, Roud’AF, n’est même pas membre du groupe.

Siaka semble motivé par des intérêts personnels et politiques, notamment la volonté de voir Emmanuel Wafo Foko, candidat à la succession de Tawambá, prendre les rênes du GICAM. Cette tentative de manipulation du pouvoir au sein de l’organisation a été condamnée par de nombreux observateurs. Pourtant, la fusion de ces deux organisations peut conduire à une organisation patronale plus forte et plus influente, capable de défendre efficacement les intérêts de l’ensemble du secteur privé camerounais.

Il est essentiel de se concentrer sur l’avenir du GICAM et de l’E.CAM, et sur la manière dont leur fusion peut contribuer à construire une économie camerounaise plus forte et plus résiliente. Le leadership de Célestin Tawamba a déjà démontré son engagement envers cette cause. Il est temps que tous les acteurs impliqués se concentrent sur l’avenir de l’organisation et du secteur privé au Cameroun, au lieu de se perdre dans des conflits internes et des querelles personnelles. La critique d’André Siaka semble davantage motivée par des intérêts personnels que par un réel souci de l’avenir du GICAM.

Mots clés : GICAM, E.CAM, fusion, secteur privé, Cameroun.

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