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Massacre de Mautu: guerre de communiqués entre l’armée et les sécessionnistes

Selon diverses sources, plusieurs civils ont été tués dans un affrontement entre les sécessionnistes militaires et civils le 10 janvier 2020.

À ce stade, les informations ne sont pas claires et contredisent ce qui s’est réellement passé dimanche dernier à Mautu, une ville du district de Muyuka, département de Fako dans le sud-ouest.

Des images insoutenables circulent sur Internet depuis plusieurs heures et montrent des victimes d’un nouveau massacre de civils.

Selon les médias locaux, ces personnes, y compris des enfants et des femmes, ont été tuées lors d’un affrontement dans un camp séparatiste entre l’armée et les insurgés. Certaines sources proposent une nouvelle erreur militaire.

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Lundi, 24 heures après les faits, le ministère de la Défense a publié un communiqué niant les charges retenues contre l’armée. On apprend que le «raid préventif» mené par des éléments du 21e bataillon d’infanterie motorisée dans un camp séparatiste de Mautu s’est déroulé «dans le strict respect des règles d’engagement».

Le signataire de ce communiqué de presse, le capitaine Cyrille Serge Atonfack, chef du département de la communication du département de la Défense, ajoute que les images en circulation ont été conçues par les sécessionnistes dans le but de «faire en sorte que les Forces de défense soutiennent un». massacre aveugle ».

Enfin, le communiqué indique qu’une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ces images horribles qui choquent l’opinion publique.

Cette situation rappelle des situations similaires qui ont été vécues sur le théâtre des conflits armés dans les pays anglophones. En particulier, le meurtre de civils le 14 février 2020 à Ngarbuh dans le nord-ouest.

À l’époque, le ministère de la Défense avait nié que l’armée était responsable. C’est une enquête ordonnée par Paul Biya qui a révélé que trois soldats et 17 membres d’un comité d’autodéfense étaient impliqués.

À ce stade, il est prématuré de faire un parallèle entre les deux situations. D’autant que la manipulation de l’opinion des deux côtés du protagoniste peut se produire dans le conflit.

REF: Cameroon Info

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