Panique à Etoudi: Voici comment la France réclame la tête de Ngoh Ngoh

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Après toutes les consultations électorales menées par les régions dont les conseils régionaux sont en cours de constitution, le remaniement ministériel est désormais attendu. Nul doute que le prochain aura lieu après la tenue du chan. En attendant, l’heure est aux grandes manœuvres. Et dans cette danse il y a des combats avec des foils mouchetés, qui tombe tel ou tel, qui promeut tel ou tel. Parmi les combattants se trouve Ferdinand Ngoh Ngoh, non moins secrétaire général de la présidence de la République, ce fidèle serviteur du chef de l’Etat, dont les documents officiels parlent en sa faveur. Qui l’accuse autant? France. En effet, l’hexagone a demandé à Paul Biya de retirer le Sgpr de ses fonctions. Et Paris en est enthousiasmé. Ce n’est pas la première fois que la France revendique la tête de Ngoh Ngoh. C’était déjà le cas avec le dernier remaniement. Mais l’homme avait réussi à passer entre les mailles du filet. Non seulement Paul Biya lui a renouvelé sa confiance, mais il a été mis sur un piédestal en étant promu ministre d’État. Mais pourquoi la France est-elle si en colère contre lui? Paris y voit le « fils » du président de la République. Sa proximité avec la Première Dame, qui a tué des oiseaux menaçants qu’il est le prochain président de la République, n’a pas aidé. La France pense-t-elle que Ferdinand Ngoh Nhoh peut être le prochain président de la république? En tout cas, elle craint pour ses intérêts si la maison de Minta prend la présidence. Selon plusieurs sources diplomatiques françaises, Emannuel Macron accuse également l’actuel SGPR « de la gestion catastrophique des fichiers CAN et de la crise anglophone ». Il a également eu du mal à donner à Ferdinand Ngoh Ngoh de nouveaux pouvoirs depuis novembre 2019 après que Paul Biya lui ait délégué sa signature. Tout ce qui aurait poussé le président français à écrire à son homologue camerounais pour demander que Ferdinand Ngoh Ngoh soit pris en compte lors du prochain remaniement ministériel. Depuis, les diplomates français accrédités à Yaoundé n’ont plus hésité à contourner le Sgpr pour contacter directement le président camerounais. Cependant, fidèle à Paul Sya, le Sgpr n’a aucune perspective du siège d’Etoudi. Ce qui lui importe, c’est l’accomplissement de ses fonctions, dont il jouit en tant que Sgpr debout devant lui en tant que délégation permanente de la signature du Président de la République. Il sait qu’il est au service de l’État. Au Secrétariat général de la Présidence de la République, nos sources, qui ont demandé l’anonymat, estiment que la colère de la France contre Ngoh Ngoh est principalement due au fait que le président Paul Biya a renouvelé certains partenariats avec certaines entreprises françaises au Cameroun. Même la création de Sonamin par le chef de l’Etat en décembre 2020 n’a pas été perçue positivement par la France. Pour les observateurs politiques, il est inacceptable qu’une république extorque une telle chose contre une autre. Quelle honte pour le gouvernement français, qui se met au service de la sale manipulation des scores privés et partisans. Par ailleurs, une phrase apparaît à plusieurs reprises dans les propos de certains diplomates français accrédités à Yaoudé: «Nous avons demandé au président Biya de le séparer de Ngoh Ngoh». Des déclarations choquantes et même moralement et humainement scandaleuses. Question d’un citoyen confus: Qu’est-ce qui peut conduire la France à demander le licenciement ou le maintien d’un membre du gouvernement au Cameroun? Un chef d’État français a-t-il le droit d’appeler son homologue? Le Cameroun étant un État souverain, il n’appartient en aucun cas à un autre pays de dicter ses décisions. Paul Biya est un fier président qui n’a pas besoin de la France pour sélectionner ses salariés.

REF: L’Avenir

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