Compte rendu de l’audience concernant Amougou Belinga, accusé de meurtre
Le 13 avril 2023, la cour d’appel a tenu une audience concernant Jean Pierre Amougou Belinga, PDG du groupe Anecdote, accusé du meurtre de Martinez Zogo. La demande de mise en liberté provisoire et le recours contre le refus du juge d’instruction de remettre le dossier de la procédure à ses avocats ont été examinés.
Amougou Belinga était présent pour la deuxième fois dans le cadre de sa demande de liberté provisoire. Les avocats de la défense ont demandé la libération provisoire de leur client, arguant qu’il est victime d’un complot de ceux qui se cachent dans l’ombre et qui veulent sa perte. Ils ont également affirmé que leur client est un homme d’affaires, père de plusieurs enfants et polygame avec trois épouses.
Le procureur de la République a fait valoir ses prétentions sur les deux requêtes. Sur la demande de mise en liberté provisoire, le député a conclu que la loi avait été violée car le premier juge n’avait pas répondu aux conclusions de l’avis d’Amougou Belinga sur sa libération sous caution. S’agissant de l’appel concernant le rejet de leur demande de dossier, le procureur a soutenu que le juge d’instruction avait le droit de refuser de donner le dossier avant la fin de l’instruction et que les avocats de la défense pouvaient ultérieurement y accéder.
Le juge de la collégialité a pris connaissance des arguments des deux parties et a annoncé qu’il statuerait dans les prochains jours. Il a également déclaré que le tribunal examinerait attentivement la demande de libération conditionnelle et examinerait tous les éléments pertinents, y compris les arguments des avocats de la défense et de l’accusation.
La présomption d’innocence s’applique à tous les prévenus
L’audience a été marquée par la présence d’Amougou Belinga, qui est arrivé à la cour d’appel à bord d’une Hiace blanche, communément appelée « Sans Payeur ». Les avocats de la défense ont affirmé que l’ordre économique est menacé car leur client a été privé de sa liberté, son entreprise est piétinée et il emploie des milliers de Camerounais. Les avocats ont également contesté la certitude que le corps retrouvé à Ebogo 3 soit celui de Martinez Zogo.
Le juge de la collégialité a rappelé que la présomption d’innocence s’applique à tous les prévenus, y compris Jean Pierre Amougou Belinga. Il a également souligné que le tribunal examinerait attentivement la demande de libération conditionnelle et examinerait tous les éléments pertinents, y compris les arguments des avocats de la défense et de l’accusation.
Enfin, il est important de noter que la décision finale sera prise dans les prochains jours et que la présomption d’innocence doit être respectée jusqu’à ce que la culpabilité soit prouvée au-delà de tout doute raisonnable.
Mots clés : Amougou Belinga, meurtre, liberté provisoire, juge d’instruction, présomption d’innocence.