Rétrospective: les 15 faits marquants de 2020 au Cameroun !

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A 24 heures du premier jour de 2021, la rédaction de Cameroon-Info.Net vous propose de revisiter en raccourci les évènements ayant marqué l’année écoulée dans notre pays.

COVID-19:

Comme partout dans le monde, la pandémie à COVID-19 est sans aucun doute, le fait le plus marquant de 2020 au Cameroun. Depuis le déclenchement de la maladie dans notre pays, 26 277 cas ont été déclarés, avec 24 892 rémissions contre 446 décès.

Les effets de la pandémie ont considérablement affecté le tissu économique national. Selon le GICAM, le principal groupe patronal du pays, plus de 90% des entreprises ont été négativement impactées par le Coronavirus, entraînant jusqu’à 3139 milliards de FCFA de recul du chiffre d’affaires par rapport à 2019 et une baisse des recettes fiscales de 521 milliards de FCFA. Selon la même organisation, 54 000 salariés permanents ont été mis au chômage technique, soit 13,6% du total des employés permanents des entreprises modernes, et 13 834 autres ont été tout simplement licenciés.

Décès de Manu Dibango:

Parmi les victimes du COVID-19, figure le célèbre saxophoniste Manu Dibango, mort le 24 mars à Paris et inhumé trois jours plus tard dans un cimetière de la capitale française.

Législatives et municipales:

Ce double scrutin, organisé le 9 février, a consacré la suprématie du RDPC. Le parti au pouvoir a conforté sa majorité obèse en prenant le contrôle de 316 communes sur 360. A l’Assemblée Nationale, la formation politique de Paul Biya s’est arrogée 152 sièges de député sur un total de 180, ne laissant que les miettes aux autres partis. Notamment l’UNDP (7 sièges), le SDF et le PCRN (5 sièges chacun), l’UDC (4 sièges), le FSNC (3 sièges) le MDR et l’UMS (2 sièges respectivement). Ce double scrutin, faut-il le rappeler, a été boycotté par une partie de l’opposition, dont le MRC de Maurice Kamto.

Régionales:

Le pays a tenu les toutes premières élections régionales de son histoire le 6 décembre. En l’absence du SDF et du MRC, qui avaient appelé au boycott, le RDPC a encore fait cavalier seul avec au bout 9 sièges de président du Conseil Régional sur 10.

Emmanuel Macron répond à Calibri Calibro:

Interpellé à Paris le 22 février par l’activiste camerounais Abdoulaye Thiam, dit ‘‘Calibri Calibro’’, le Président français Emmanuel Macron réagissait en affirmant qu’il avait conscience de la crise sociopolitique au Cameroun et qu’il n’hésiterait pas à faire pression sur Paul Biya (comme ça avait déjà été le cas pour la libération de Maurice Kamto) en vue d’une issue pacifique. Ces propos avaient choqué au Cameroun et provoqué des manifestations anti-Macron dans plusieurs villes du pays.

Marches du 22 septembre:

A l’initiative de l’opposant Maurice Kamto, des rassemblements de l’opposition ont eu lieu le 22 septembre avec pour principale revendication, le départ du Paul Biya, au pouvoir depuis 38 ans. Le pouvoir de Yaoundé a vigoureusement réagi en arrêtant plusieurs leaders et militants du MRC. Certains ont été écroués en prison, dont Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack. Au même moment, M. Kamto a fait l’objet d’une résidence surveillée pendant deux mois et demi.

Tuerie de Ngarbuh:

Dans le chapitre de la crise anglophone, l’année a été marquée par plusieurs évènements horribles, dont le massacre des civils (femmes et enfants) dans la localité de Ngarbuh au Nord-Ouest le 14 février. L’enquête prescrite par le Chef de l’Etat a établi la responsabilité de trois militaires et 17 membres d’un comité de vigilance, tous actuellement jugés devant le Tribunal Militaire de Yaoundé.

Massacre de Kumba:

Le 24 octobre, 7 enfants d’une école à Kumba (Sud-Ouest) ont été froidement assassinés par des hommes armés alors qu’ils étaient en classe. L’acte a été attribué aux membres des groupes armés séparatistes. Certains parmi les auteurs de cette barbarie sont déjà aux arrêts.

Hécatombe de Ndikiniméki:

Dans la nuit du 26 au 27 décembre, au moins 35 personnes ont été tuées et 18 autres blessées à la suite d’une collision entre un bus de voyage et un camion sur l’axe Yaoundé-Bafoussam.

Départ à la retraite des agents de l’Etat:

Le 30 décembre, le Président de la République et le Premier Ministre ont signé deux décrets distincts, fixant harmonisation de l’âge du départ à la retraite. A 60 ans pour les fonctionnaires et personnels relevant du Code du travail des catégories A et B, et à 55 ans pour ceux des catégories C et D.

Prix Goncourt:

La romancière camerounaise Djaïli Amadou Amal a reçu le Prix Goncourt des lycées avec ‘‘Les Impatientes’’. C’est le plus prestigieux prix littéraire en France.

Nouveau bureau exécutif de la SONACAM:

Le 12 décembre, s’est tenue l’assemblée générale élective de la SONACAM, la société qui gère le droit d’auteur de l’art musical au Cameroun. Le chanteur Ateh Bazore a été élu au poste de président du conseil d’administration en remplacement de Sam Fan Thomas.

Report du CHAN:

En raison du COVID-19, le championnat d’Afrique des nations des footballeurs locaux, initialement prévu du 4 au 25 avril 2020, a été repoussé du 16 janvier au 7 février 2021.

Décès de Stephen Tataw:

Le 31 juillet, Stephen Eta Tataw, capitaine de l’équipe du Cameroun lors des Coupes du Monde 1990 et 1994, est décédé des suites de maladie à Yaoundé.

Crise FECAFOOT/LFPC:

En raison des interprétations divergentes des textes, la Fédération Camerounaise de Football et son membre en charge du football professionnel, la LFPC ont multiplié des querelles. Conséquence, le championnat interrompu depuis 9 mois, n’a pas repris. Même l’intervention du Président de la République n’a pas permis de trouver une solution.

REF: Cameroon Info

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