Une grande menace extérieure plane sur la terre
Il y a toujours une forte odeur d’insécurité au Cameroun. Au milieu de la guerre contre la secte islamiste Boko Haram, dans le feu d’un conflit interne entre l’armée camerounaise et des groupes se réclamant de la cause sécessionniste dans le nord-ouest et le sud-ouest, le Cameroun ressent déjà les vibrations d’un nouveau champ de bataille. C’est le cas lorsque nous adhérons à une note confidentielle Minrex divulguée. Dans cette note au GDRE d’O2 d’octobre dernier, on peut lire l’information selon laquelle un groupe armé dénommé Mouvement de libération du Cameroun (MLC) était dirigé par un certain général Fatour, ancien membre du mouvement Siriri et transfuge de l’armée. le 3R (droit au retour et à la réhabilitation) serait créé dans la zone frontalière entre le Cameroun et la République centrafricaine. Le but est d’abuser du peuple camerounais et de combattre le pouvoir de Yaoundé. Eric Yombi Spécialiste des relations internationales « Le problème sécuritaire du Cameroun s’aggrave et ce qui arrive à ce mouvement est en effet ce que nous craignons depuis longtemps, à savoir que notre pays est proche de la République centrafricaine dont nous nous séparons presque. 200 km de frontière qui pourraient affecter la faiblesse de la République centrafricaine sur le Cameroun, ce qui signifie que l’Etat central de la République centrafricaine lui-même n’est pas en mesure de contrôler complètement son territoire, sans parler des groupes armés, qu’il en soit finalement un Territoire où ces groupes peuvent prospérer et représenter une réelle menace pour le Cameroun. « »
Il est à noter que cette note, qui sert d’alerte à l’insécurité croissante aux frontières, intervient dans un contexte également marqué par des explosions artisanales de bombes, en plus d’une augmentation des lignes d’identité parfois alimentées par les partis politiques.
REF: radio Balafon