La menace d’une guerre ethnique au Cameroun : un appel à la paix

La situation sociopolitique au Cameroun est de plus en plus tendue, avec des menaces explicites qui pourraient rapidement s’envenimer. Les discours haineux émanant de certains groupes ethniques, notamment en réponse au boycott de Belka Tobis par la BAS, sont alarmants. Des panélistes d’origine Bassa ont ouvertement évoqué des actes de violence contre les Bamilékés et leurs enfants, ce qui soulève des inquiétudes quant à la stabilité du pays.

Des figures comme Solo Bomaye et Jacques Noumsi incitent à la violence contre les Bulus, illustrant un climat de haine qui rappelle les tragédies du passé. Il est impératif que ces individus cessent de se cacher derrière leurs écrans et prennent conscience des conséquences de leurs paroles. Comme le dit l’adage, trop parler peut être nuisible. Les réseaux sociaux devraient servir à promouvoir le développement et non la division.

Les leçons tirées des conflits au Rwanda, en Centrafrique et en Côte d’Ivoire devraient servir d’avertissement. Ces pays ont souffert des conséquences de la haine interethnique et ont depuis embrassé la paix. Au Cameroun, malgré les efforts de sensibilisation, certaines voix continuent de prôner la violence. Chers compatriotes, réfléchissez aux conséquences de vos actes, car ceux qui incitent à la haine pourraient bien en être les premières victimes.

Paul Biya, il est temps d’agir.