Cameroun – Championnats de volley-ball : le grand simulacre des formules de championnat

0

Le fait que les championnats seniors féminins et masculins s’enchaînent et se terminent en seulement trois week-ends est perçu par de nombreux spécialistes et observateurs comme une véritable arnaque de la part des responsables des matchs à la Fédération Camerounaise de Volleyball.if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-3-0’)};

Trois week-ends et la saison est finie ! Outre le spectacle des différents protagonistes et toute la tension qui a cristallisé l’attention durant cette période particulièrement chargée, des voix s’élèvent et des questions demeurent. Avec raison, bien sûr. Surtout quand on sait que sur une saison entière, à l’exception des clubs ayant participé à la Coupe du Cameroun, ceux qui ont été éliminés en phase de poules ont au mieux trois matchs d’alignés sur une saison entière. Pourquoi avoir misé sur un tel acharnement, sinon sur une envie déguisée de volée de Féca, pour évacuer le lourd fardeau de ces championnats qui, de l’avis des spécialistes, perdent de leur splendeur au fil des saisons ?
Pour comprendre cette situation d’inconfort sportif, il peut être nécessaire de se rappeler son origine. Soucieuse de rompre la monotonie et d’embrasser une nouvelle donne qui pourrait apporter plus de visibilité et de crédibilité au lendemain des Championnats, la fédération a mis en place quatre poules pour chacune des deux catégories. Pour mémoire, « ceux-ci ont été formés à l’insu des clubs. La formule s’est découverte petit à petit et en fonction de certains intérêts », note un ancien président de club.

pourriture

Autre constat non moins négligeable, la majorité des équipes sont basées à Douala et Yaoundé, dont celles qui jouent les rôles principaux : Fap, Bafia, Cameroon Sports Volleyball, Port Autonome de Douala, AJVM, Montagne, Nyong et Kelle, Conquistadors. Toutes les autres équipes, selon notre source, sont fabriquées à la pince et n’apparaîtront qu’en 2021. C’est le cas de Noge, Sos, Eagles pour ne citer qu’elles. Bref, « il fallait donner le titre de club élite aux groupes pour qu’ils puissent être élus membres de l’Assemblée générale élective annoncée avant la fin de cette année, et donc le championnat se jouera après la coupe du Cameroun », nous pour apprendre. Ainsi, selon cette formule, la saison n’a duré que trois week-ends dont : la phase de poules structurée autour de deux ou trois matches joués. Lorsqu’on assiste à certains matches sanctionnés par des scores de 25-00 (score vrai, pas de retrait ou de rédaction des éditeurs), on se demande si ces matches peuvent être comptés logiquement par une équipe comme preuve de participation à une compétition.

Après lecture des faits, les plus forts ont atteint les quarts de finale, soit un match de plus que les équipes éliminées en phase de poules. La crème de la crème a ajouté un match en jouant les demi-finales et les lumières jouant la finale ont ajouté un autre match. Toutes choses que certains observateurs avertis disent que le niveau de décomposition se manifeste dans cette organisation. « Si on prend 1000 heures comme moyenne horaire annuelle couverte par des équipes de haut niveau et une moyenne de 40 matchs officiels, quelle que soit la qualité de la performance, on voit que nos athlètes se rencontrent pour la première fois juste pour jouer (sur le supporter de le calendrier des embuscades et joué en tout et pour tout 2 matchs d’une durée de 49 minutes chacun (feuilles de match à l’appui du commentaire de la rédaction), même le temps de l’échauffement et les séances 2-0 qu’ils utilisent comme entraînement, ajoutent, ils s’accumuleront un maximum de 50 heures par an contre 1000 heures pour le ratio de convergence. Dans 4 ans, les Camerounais auront 200 heures contre un minimum de 4000 pour les autres », analyse cool et anonyme, un expert en statistiques.

Chantage permanent

Alors, comment nos clubs peuvent-ils jouer contre des équipes qui s’entraînent et participent à des compétitions sérieuses ? À quel point peut-on être sérieux à l’entraînement quand on sait qu’on s’entraîne pour rien ? Curieusement, le champion en titre Cameroun Sports n’a jamais rencontré le vice-champion en titre AJVM dans ce championnat. Un tirage au sort n’est pas nécessaire pour comprendre que lorsque le championnat se joue après la coupe, ce n’est plus l’exploit qui est recherché. « C’est une navigation visuelle car les équipes s’entraînent pendant des mois sans horaire et la période de compétition dure à peine deux week-ends. D’un point de vue éthique, il y a une inversion des valeurs et un discrédit au culte de l’effort car il n’y a pas de critère ou d’exigence de base pour qualifier une équipe pour ce qu’on appelle un championnat. élite », déplore un président de club qui espère que les saisons à venir seront moins cavalières.

if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-4-0’)};Pour mieux illustrer son postulat, le cas Nyong et Kelle semble le plus éloquent. Bafia, qui devait avoir un centre d’entraînement avec des joueuses, a décimé Nyong et Kelle en emportant tous ses ténors avec « le chantage de l’équipe nationale ». Parmi les figures de proue, Bikatal Grâce, Kima Agnès, Wambo Gaëlle… Fap se charge de collecter le reste. Cela signifie que « Nyong et Kelle n’ont que les filles du centre de formation qui ont joué contre une constellation de leurs anciens joueurs ou non, tous vivant à Yaoundé et approchant la quarantaine avec en moyenne trois enfants et regroupés sous la bannière de Mountain Star de Buea « , s’est indigné notre source. Assez pour comprendre que le mal est plus profond et la tromperie encore plus grande. Nous avons hâte que le changement s’installe !

CT

#Cameroun #Championnats #volleyball #grand #simulacre #des #formules #championnat

Ref. : 237online.com

Donnez votre avis et abonnez-vous pour plus d’infos

Vidéo du jour:

Laisser un commentaire