Des Américains d’origine camerounaise reconnus coupables de trafic d’armes vers le Cameroun

Un tribunal américain a condamné plusieurs Camerounais américains à cinq ans de prison pour avoir enfreint les lois sur l’exportation illégale d’armes.

Ces armes étaient destinées à équiper les combattants séparatistes des régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun. L’ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Christopher Lamora, a commenté cette situation après avoir rencontré le président de la Commission camerounaise des droits de l’homme, James Mouangue Kobila, où ils ont discuté de la situation des droits de l’homme au Cameroun.

Condamnations pour violation des lois sur l’exportation d’armes

Les condamnés ont été reconnus coupables d’avoir contourné la réglementation américaine concernant l’exportation illégale d’armes vers le Cameroun. Ces armes étaient destinées à soutenir les combattants séparatistes impliqués dans le conflit en cours dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.

L’ambassadeur américain s’exprime sur la situation

Après avoir rencontré James Mouangue Kobila, président de la Commission camerounaise des droits de l’homme, l’ambassadeur américain Christopher Lamora a publié une déclaration à ce sujet. Il a souligné l’importance de la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le trafic illicite d’armes et la nécessité de protéger les droits de l’homme dans un contexte de conflit.

Un appel à la vigilance et à la protection des droits humains

L’ambassadeur Lamora a également appelé à la vigilance sur le trafic d’armes et a insisté sur le respect des droits de l’homme dans le cadre de la résolution du conflit au Cameroun. La coopération entre les États-Unis et le Cameroun dans la lutte contre le trafic d’armes et la protection des droits de l’homme est essentielle pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.

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