Football : Voici les 11 joueurs meurent en plein match

La République Démocratique du Congo a été le théâtre d’un des faits les plus insolites du monde du sport. Un fait pointé à la dixième place du classement des 12 faits insolites du foot selon le site Out-the-box. Les faits se déroulent lors d’une rencontre de football. Le club de Basangana affronte le BenaTshadi à Kinshasa. Une pluie torrentielle bat son plein, la pelouse en est trempée. Mais, on continue de jouer, car la pluie n’est pas un mobile suffisant pour mettre un terme à un match de foot. Bien au contraire, les acteurs sont bien inspirés par l’eau qui tombe du ciel…

En pleine rencontre, un phénomène météo intrigue tout le Stade. Un tonnerre, un éclair et la foudre ! Les onze joueurs de Bena Tshadi sont frappés de plein fouet. Et ils trouvent la mort. De nombreux spectateurs (30 exactement) ont été gravement blessés par les effets de la foudre…

Et comme bien souvent en Afrique, on a trouvé un coupable. L’équipe adverse a été accusée de sorcellerie. Il est certes vrai qu’un tel phénomène est incompréhensible. Comment se fait-il qu’aucun joueur de Basangana n’ait été touché ? Les supporters de l’équipe sinistrée, dans leur grande majorité, crient au complot. Ces morts ne sont pas naturelles, entend-on. Après avoir consulté quelques oracles, les supporters de Bena Tshadi exposent le fait que l’équipe adverse aurait eu recours à la magie noire pour affaiblir leurs athlètes et que cela aurait tourné au vinaigre…

Toutefois, une enquête scientifique explique que le phénomène est dû au fait que les joueurs de l’équipe victime avaient des crampons vissés en métal et que ceux de Basangana avaient des crampons en caoutchouc plutôt moulés. Lorsque la foudre frappe le sol, elle se répand jusqu’à trouver un point de chute. Dans cette situation, ce sont les jambes qui servent de conducteur à l’électricité. Le métal étant un conducteur, on peut comprendre pourquoi les joueurs avec crampons en métal ont été frappés…

Sorcellerie ou mauvais calcul ? Cet incident malheureux continue de faire jaser…

Abdal’Art