France-Fidji : Un duel pas comme les autres; le duel Vakatawa-Radradra s’annonce explosif

0

Dimanche, le Centre français fidjien présentera une compétition de haut niveau entre deux monstres physiques dans le cadre de la Coupe des Nations d’automne.
Deux monstres physiques, deux accélérateurs de match, et l’opposition dimanche entre l’international de la quinzième descendance fidjienne de France Feremi Vakatawa et le centre des Fidji semi-Radradra est l’un des duels attendus (France 2, 16h15). Pour les Bleus, c’est leur premier test contre une nation du Sud après avoir terminé le Championnat des Six Nations à la deuxième place.

La confrontation avec les Fidji s’inscrit dans le cadre de la Autumn Nations Cup, une nouvelle compétition créée de toutes pièces pour pallier le manque de matches face aux grandes nations du sud (Nouvelle-Zélande, Afrique, Sud et Australie) en raison de la crise sanitaire. Les six nations européennes participant au tournoi ont invité Fidji et la Géorgie à former deux groupes de quatre.

Entre la corde raide Walkatawa et le piercing à la poitrine Radradra, l’opposition aux styles est totale selon l’entraîneur physique de l’équipe de France Thibaut Giraud qui a entraîné le deuxième à Toulon et a pris le premier avec les Bleus. « Para a un centre de gravité très bas et est capable d’accélérer même quand on pense que ce n’est plus possible. Il a des traits dominants dans l’explosion héritée du treizième. » Avant Giroud, un connaisseur du football américain – un système qu’il pratique – indiquait que le joueur passait à travers Toulon puis Bordeaux, et il aurait bien joué dans la NFL. « Il aurait pu y faire une carrière extraordinaire », conclut Giroud à propos du Bristol Centre avec qui il a récemment remporté le Challenge européen, la Coupe d’Europe bis. Selon sa réputation, lors de la dernière Coupe du monde au Japon en 2019, Radradra était le joueur qui a battu le plus de défenseurs lors du tournoi (29).

Quant à Fakatawa (28 ans, 26 sélections), Jiro fait également l’éloge de ses capacités physiques. Au niveau de son gameplay, il peint un centre plus impliqué dans le jeu, et moins un soliste. « C’est un joueur pivot qui portera davantage le ballon et évoluera beaucoup par anticipation », analyse Giroud au titre de Ferrimi, qui est passé par Rugby 7 (il a 105 choix avec les Bleus) en creusant dans le quinzième. Une attente qui lui permet souvent d’être en soutien ou en transmission de ses partenaires contre l’Irlande après s’être donné un coup de pied à Romain Ntamack qui a renvoyé Virimi en justice. Depuis sa première sélection en février 2016 contre l’Italie (23-21), Vacatawa a inscrit neuf tentatives pour les Bleus.

Difficile de choisir entre les deux, selon le deuxième ligne Bernard Le Roux (31 ans, 42 sélections). « On aimerait les avoir dans la même équipe », sourit le joueur du Racing 92. Si Radradra et Vakatawa partagent les mêmes origines, le second, arrivé en France en 2010, a rapidement donné sa préférence au maillot frappé du coq. Il a honoré sa première sélection avec l’équipe de France à 7 en 2014. Radradra, qui s’est récemment confié au Midi Olympique sur son enfance très difficile aux Fidji où il a dû descendre dans les mines d’or dès l’âge de 16 ans en tant que soutien de la famille, a connu une carrière dans le XIII australien avant de percer à XV en tentant sa chance au RC Toulon en 2017.


SOURCE: https://www.w24news.com

Donnez votre avis et abonnez-vous pour plus d’infos

Vidéo du jour:

Laisser un commentaire