L’indice du capital humain (ICH) de la Côte d’Ivoire se situe à 0,38 en 2020, en dessous de la moyenne de l’Afrique subsaharienne (0,4) et bien en dessous de la moyenne mondiale (0,57).
Cette situation souligne l’importance du renforcement des systèmes d’éducation, de santé et de protection sociale pour améliorer le potentiel productif de la population ivoirienne.
Selon le Diagnostic Stratégique du PND 2021-2025 publié par le Ministère ivoirien du Plan, un enfant né dans le pays en 2020 ne sera productif qu’à 38% de son potentiel optimal en raison des faiblesses des systèmes de santé et d’éducation. Cette réalité place la Côte d’Ivoire derrière des pays similaires comme le Cameroun, dont l’ICH est de 0,4.
La performance du capital humain en Côte d’Ivoire est entravée par plusieurs facteurs, notamment les défis en matière d’éducation, de santé et de protection sociale. Des efforts importants sont nécessaires pour améliorer l’accès à l’éducation, la qualité des soins de santé et les systèmes de protection sociale afin d’assurer un avenir meilleur aux générations futures.
Le gouvernement ivoirien devrait donc donner la priorité à l’investissement dans le capital humain, en mettant l’accent sur la réforme des systèmes d’éducation et de santé et l’amélioration des mécanismes de protection sociale. Ces mesures sont essentielles pour accroître la productivité de la population, renforcer la compétitivité économique du pays et réduire les inégalités.
Le PCI de Côte d’Ivoire met en lumière les défis auxquels le pays est confronté pour assurer le bien-être et le potentiel productif de sa population. Les investissements dans les systèmes d’éducation, de santé et de protection sociale sont cruciaux pour relever ces défis et améliorer l’avenir du pays sur la scène internationale.
Lucien Langman / 237online.com
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