La directrice des publications du trihebdomadaire « Repères » au Cameroun, Régine Touna, a été convoquée à la Direction Régionale de la Police Judiciaire (DRPJ) du Centre à Yaoundé. La convocation a été déposée à la rédaction du journal par un policier vêtu de bleu foncé. Toutefois, la convocation présentait plusieurs irrégularités, notamment l’absence du motif de la convocation et une erreur dans le nom du directeur de la publication. Malgré cela, la convocation exigeait que Mme Touna se présente le premier jour ouvrable de la semaine.
Le Réseau des Mécènes de la Presse du Cameroun (REPAC), dont Régine Touna est un membre actif, a exprimé son indignation face à ces pratiques qui rappellent les temps passés. Le REPAC dénonce la violation de la loi en vigueur par ceux qui sont censés le protéger et s’engage à soutenir Régine Touna en mettant à disposition son équipe d’assistance juridique. Le dossier est suivi de près par le conseil d’administration du REPAC.
Cette convocation suscite des interrogations quant à la liberté de la presse au Cameroun. Les journalistes sont souvent victimes d’intimidation et de harcèlement de la part des autorités. Le REPAC appelle à la protection des journalistes et à la garantie de leur liberté d’expression.
En somme, la convocation de Régine Touna à la DRPJ du Centre à Yaoundé soulève des inquiétudes quant à la liberté de la presse au Cameroun. Le REPAC dénonce ces pratiques et s’engage à soutenir la directrice des publications de « Repères ».