L’avertissement récent du gouverneur côtier concernant les chauffeurs de taxi-motos qui ne veulent pas payer d’impôts est-il tombé dans l’oreille d’un sourd?
Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative, compte tenu des troubles qu’a connus Gazeti237 mardi matin sur le marché Mboppi à Douala. La circulation sur l’axe Carrefour Agip – Camp Yabassi a été interrompue pendant des heures. Des chauffeurs de moto-taxi y ont affronté la police et les gendarmes. La police a dû sortir ses véhicules anti-émeute, dont le redouté « Mamy Wata », afin de maîtriser les manifestants.
Une vingtaine de manifestants ont été arrêtés. Tout a commencé lorsqu’un groupe de mototaximistes a protesté contre une inspection mixte des pièces, notamment le permis de conduire et les taxes. Un calme précaire est de retour sur l’axe traversant le marché de Mboppi. Mais les chauffeurs de moto-taxi menacent d’attaquer le camp de gendarmerie en face du marché afin de libérer leurs camarades arrêtés.
Sur le marché Mboppi de Douala, présenté comme le plus grand magasin de gros de la sous-région centrafricaine, la vie reprend progressivement son cours normal. Lorsque la manifestation des benskineurs s’est transformée en émeute, certains commerçants ont préféré fermer les magasins, notamment ceux dont les magasins sont sur le bord de la route. Ils craignaient le vandalisme des taxis motos en colère. Même le grand nombre de forces de contre-insurrection ne les a pas arrêtées.
pas dissuadés.
ref:camerounweb
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