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CM – Il pleut des hommages à Vincent Foly

(Entre autres : Yayi, Aivo, Prince Agbodjan, Couao-Zotti, Upmb, Tchibozo, Titus Foly, Père Aguénounon) Yayi Boni, ancien chef de l'Etat : "Cette disparition est une grande perte..." La presse béninoise pleure la disparition du directeur de la publication de "

La presse béninoise pleure la perte du directeur de publication de « La Nouvelle Tribune », Vincent Foly. Dans une annonce publique, l’ancien président de la République, Dr. Boni Yayi, il était très contrarié. « Cette disparition est une grande perte pour la république et le peuple béninois. M. Foly a œuvré de tout cœur avec courage et renoncement à la restauration et à l’approfondissement de la démocratie et de l’état de droit de la personne humaine.

Je profite de cette occasion pour parler au nom de mon épouse de Souza Chantal à la famille Foly, la Republic et moi-même tenons à exprimer mes condoléances à l’ensemble du personnel de la « Nouvelle Tribune ». J’espère sincèrement que les bougies de la liberté de la presse et d’expression défendues par le célèbre défunt, icône du journalisme de qualité, seront maintenues vivantes pour le bonheur du peuple béninois », a déclaré Boni Yayi.

Durant sa détention provisoire fois le constitutionnaliste Frédéric Joël Aivo a exprimé son chagrin face au départ d’une grande figure de la presse béninoise dans l’au-delà. « Avec la disparition de Vincent, la démocratie béninoise a perdu un allié intrépide et la liberté de la presse l’un de ses plus vaillants défenseurs. Le patron emblématique de La Nouvelle Tribune restera pour moi un modèle. Un modèle de fidélité et de loyauté à ses propres convictions, un modèle de ténacité. Car, malgré la tempête, Vincent n’a pas abandonné ses idées, n’a pas traversé la rue et n’a à aucun moment trahi ses obligations. Au contraire, même privé de son journal et empêché de faire son travail, Vincent a durci le cuir et a réussi à reprendre son journal. Malheureusement, il ne pourra pas le republier, mais le journal est désormais gratuit grâce à sa persistance.

Vincent était passionné de journalisme et, privilège rare, le journalisme l’aimait aussi », a-t-il écrit sur son site Facebook. Il a également rappelé le soutien de feu Vincent Foly lors de sa comparution devant la Criet Suppression Court. « Le 15 juillet, Vincent Foly a tenu à être à mes côtés pour ma première comparution devant la CRIET. Il était donc là. Entre deux pauses, j’avais entendu des paroles de réconfort, d’encouragement et de confiance pour l’avenir. Je m’en souviendrai toujours », se souvient l’opposant politique. Il a également salué la mémoire de l’ami et rendu hommage au grand professionnel des médias, dont le dévouement et la volonté de faire des sacrifices façonneront notre génération et celles à venir.

Serge Prince Agbodjan Membre du Cbdh : « Tu es un héros pour moi … »

Il y a moins d’un mois, le vendredi 6 pour être précis. Je suis toujours en proie à mes émotions. Je remercie tous ceux qui nous ont soutenus dans cette lutte ». Le jour de la nouvelle de la HAAC au téléphone, vous m’avez dit à quel point vous êtes heureux et nous avons discuté de la façon dont vous aimeriez réimprimer ce papier, dont la version papier manque toujours.

En attendant ce journal pour être publié, je viens d’apprendre que vous venez de quitter ce monde sans pouvoir nous donner cette première édition depuis si longtemps. Je reprends « Les Marchands de Gloire de Marcel PAGNO » pour vous dire que « la qualité première d’un héros est d’être mort et enterré ». une personne change ses croyances. Mon frère Vincent ! Vous nous manquerez beaucoup », a écrit l’avocat Serge Jean-Paul Prince Agbodjan.

Le Bureau Exécutif de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a appris avec surprise, émotion et grande consternation ce vendredi 3 mars. Septembre 2021,

la mémoire de Dieu au rédacteur en chef du quotidien « LA NOUVELLE TRIBUNE », Monsieur *Vincent FOLY* et à un rédacteur en chef du journal « OPINION AUJOURD’HUI », Monsieur *Jacques SÈGLA*.

Ces Décès inattendus plongent les professionnels des médias béninois dans une profonde tristesse et privent la presse béninoise de deux personnalités éminentes, comédiens aguerris et expérience dans la tâche qui ont façonné de manière indélébile la profession dans notre pays depuis le renouveau démocratique.

Des représentants mérités du monde des médias, tant dans notre pays qu’au-delà des frontières nationales, ont avec passion, rigueur et détermination à construire une presse plus professionnelle et à en fournir de qualité Information du public apportée à notre pays.

En cette période difficile, l’UPMB exprime sa prière de proximité et ses condoléances aux familles des célèbres disparus, à leurs rédactions respectives et à tous les professionnels des médias au Bénin.

Titus Foly du journal L’Afrique en Marche : « Vous avez laissé un héritage de souvenirs indiscutables »

VINCENT, bon sang, qui, face au Covid-19, abdique sans nous prévenir et vous tue brutalement.

VINCENT, mon fofo et cousin, notre collègue, tu es allé trop vite, tu es l’icône indéniable de la presse béninoise, tu es le meilleur de nous tous.

VINCENT, C’est une grande tristesse de parler imparfaitement de vous, vous êtes d’origine Mina, mais révélée au monde ivoirien, et dont l’insolence cultivée et les manières de gentleman suranné sont assez confuses. Voici mes adieux dans l’exercice de mon éditorial.

VINCENT, tu étais incontestablement la bande originale de la presse béninoise. Tu étais disponible pour le public béninois et international, grâce à RFI, où tu t’adressais régulièrement à un journaliste de talent.

VINCENT, Promoteur de « La Nouvelle Tribune », Beyond Paper, Tu as été le premier au Bénin à lancer une dynamique site Web A. Ce dernier avait toutes les innovations comme sur les sites internationaux avec newsletters, où le taux d’information est plus constant.

VINCENT, vous avez été le pionnier du web dans la presse écrite avec votre talent unique pour dénicher l’information jusque dans les tranchées les plus reculées. Même les fils de discussion Twitter étaient d’incroyables bacs d’informations qui ont stupéfié vos autres concurrents.

VINCENT, votre détermination à leur époque en a fait rire plus d’un. Tu as été blasphémé parce que tes détracteurs n’arrêtaient pas de te rappeler qu’à l’ère des machines à écrire et des téléphones filaires tu avais ta carte de presse.

VINCENT, tu as fait ce métier de la même manière, loyalement ni trop proche de la classe politique béninoise, toujours trop amis de vos collègues pour votre esprit trop critique, aiguisé par les excès de certains acteurs de la presse.

VINCENT, vous avez porté des accusations avec véhémence contre les « masses », cette réunion des représentants des médias du diocèse tous les vendredis soir, lors de quelles intrigues et bombardements se sont entremêlés pendant 20 ans.

VINCENT, tu es parti donc tu devrais reprendre après trois ans de querelles contre ton journal via la Haac après la levée de la suspension il y a quelques jours par le régulateur.

VINCENT, tu as laissé un héritage de souvenirs indéniables et de bonnes paroles qui nous rouleront la gorge et nous souviens-toi de ton énergie sans limite et de ta voix énergique.

VINCENT, Aujourd’hui, samedi 4 septembre 2021, où tu seras enterré dans les conditions que nous connaissons déjà sans que nous soyons tes proches, nous partagerons toujours ton tempérament rare préservez des polices percutantes et distinctives basées sur votre style captivant.

VINCENT, Nous préserverons votre science de la narration et de la synthèse, votre compréhension fine des situations, votre esprit au service de l’humour et votre sens des formules correctes.

VINCENT, Que tes enfants, mes neveux, leur mère et tous tes proches sachent combien nous partageons leur grande tristesse.

Il y a des gens dont le lien avec toi n’a jamais été connu, comme l’intellectuel et manifeste proximité affective avec eux. Néanmoins, nous avons l’impression que nous les avons toujours connus, qu’il y a toujours eu un lien avec eux ; et de la manière la plus naturelle possible. Vincent Foly était l’un d’entre eux. Je me souviens seulement qu’un jour après avoir créé son journal La Nouvelle Tribune, il m’a demandé de collaborer, juste pour un texte pour alimenter sa « colonne ». Dès lors j’y ai pris goût et j’ai parfois risqué des reportages plus détaillés à Ouaga, à l’occasion du FESPACO ou à Abidjan, lors de l’assassinat du général Guéï ou encore à Lomé, lorsque la crise politique des Togolais a amené des milliers de citoyens togolais sur les rues. Car à chaque fois que je me retrouvais dans l’incendie ou en crise, j’avais toujours eu le réflexe de rassembler des informations afin d’écrire des articles de fond sur l’actualité et de les faire publier dans ce quotidien.

Vincent Foly avait déjà toujours eu une attitude fondamentalement rebelle. Il est considéré comme un « communiste ». Le connaissant, je savais qu’il avait un cœur qui penchait à gauche, tout à fait à gauche, qu’il avait tendance à défendre le peuple, lui offrir son bras – que dis-je ? – sa plume protectrice. Il détestait les puissants, les riches et les politiciens qui avaient tendance à abuser de leur pouvoir pour opprimer le peuple. Une décision courageusement acceptée qui a fait de La Nouvelle Tribune un journal appelé « Journal de l’Opposition ». Mais il a dit avec son sang-froid habituel qu’il se battait pour la pluralité de l’information et qu’il se battrait toujours. Il en a payé le prix fort.

Eh bien, cher Vincent, puisque tu as franchi le pont vers les eaux calmes de l’éternité, dis-moi entre quelles mains as-tu laissé ce journal qui va bientôt renaître de ses cendres ? Êtes-vous en train de me dire si un jour un autre organe de cette tenue pourrait jouer ce rôle de gratte-cheveux ? A qui laisseriez-vous ces débats passionnés que vous avez eus sur les plateaux télé ? Où entendons-nous votre voix creuse, votre sourire, votre sens de la considération ? Le journalisme à l’ancienne que vous faisiez avec une plume établie, l’évidence par les faits, l’exigence de sources, la traversée de l’information, ce journalisme a peu à peu cédé la place à l’étoffe des rumeurs, la recherche du sensationnel, la recherche du buzz et autres rumeurs stupides. Mais Vincent, tu as semé l’une des idées les plus cool du métier. Et vous y avez laissé une marque indélébile. Merci d’etre la. Merci d’avoir creusé. Comme on dit, si les bonnes graines germent toujours les bonnes plantes, il n’appartient qu’à la postérité de les arroser pour qu’elles produisent les bons fruits.

Vous n’entendrez plus cette voix. Libre penseur, homme de conviction, intrépide défenseur de la liberté de la presse, de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits de l’homme, combattant passionné contre l’injustice sous toutes ses formes, cher grand frère et ami complice, tu n’es pas mort, tu es entré dans l’éternité Enfer .

Arnaud Éric Aguénounon : « Vincent Foly : Un homme, une histoire, un combat ! « 

Nous ne nous sommes rencontrés physiquement qu’une seule fois depuis l’année académique 1996-1997 au Collège catholique du Père Aupiais. C’était un soir où j’arrivais à Jéricho avec un de mes grands-oncles alors qu’il partait en voiture. Je le crois C’était en 2012 ou en 2013, si je me souviens bien. C’était une réunion à trois devant le portail. Mon grand-oncle m’a présenté comme un jeune prêtre et écrivain, et Vincent Foly a immédiatement répondu : « Qu’attendez-vous pour envoyez-moi vos textes ? » Je me suis souvenu de son temps en tant que professeur d’anglais au Collège Aupiais et il a été touché. Il m’a immédiatement donné son adresse e-mail et son numéro de téléphone.

Ces deux endroits, le Collège Aupiais et puis cette maison à Jéricho , est resté jusqu’à nos seuls lieux de rendez-vous pour sa mort subite. Je ne suis jamais allé chez lui, ni à la maison ni à la rédaction de la Nouvelle Tribune – je suis fâché, j’ai remis tout le monde à demain – mais il m’a presque tout donné de le journal, sa vie professionnelle et privée il compte. Quelle confiance, quelle fraternité et quelle simplicité ! Au fil du temps, nous nous sommes liés par le travail intellectuel. Nos appels téléphoniques étaient presque quotidiens et duraient assez longtemps ; l’échange d’e-mails était régulier. Il me considérait comme un collègue, un collaborateur extérieur, un ami sincère et un homme de foi. Il ne m’a jamais traité comme un fils ; il m’a trouvé mûr et précoce. Il m’a souvent dit qu’il se demandait si j’appartenais vraiment à sa génération au Collège Aupiais.

Vincent Foly est un homme aux qualités rares. Hormis ses défauts que nous avons tous, c’était un homme de compassion, de grande culture, de dialogue, d’ouverture aux plus petits et d’espoir. Il n’avait pas peur de souffrir, et il a beaucoup souffert, il a pris le risque d’aider les autres, de promouvoir les plumes. Pour lui, ces textes portaient une écriture particulièrement engagée. Profondément attaché à la démocratie et à la liberté de la presse, il s’est battu jusqu’au bout. Il était ouvert à mes critiques, mes propos, ma colère, mais il avait la grande liberté de son célèbre chroniqueur.

Je ne dis rien de plus, je perds un aîné fidèle, un ami sincère et une édition remarquable directeur.

Ces derniers jours j’ai tragiquement perdu deux grandes personnalités de ma jeune vie, mon grand-oncle maternel (le frère cadet directement de ma grand-mère maternelle), l’ambassadeur Antoine Laléyè, grand partisan de ma vocation , et puis, maintenant, Vincent Foly, un aîné précieux de mon engagement d’écrivain. Je suis vraiment dévastée et blessée par ces différentes morts de prêtres, de parents et d’amis proches !

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