Home Actualité Cameroun Médias: les patrons de presse plaident pour une revalorisation de l’aide à la presse privée
Actualité CamerounCultureSociété

Médias: les patrons de presse plaident pour une revalorisation de l’aide à la presse privée

Cette subvention de l’Etat, accordée chaque année aux organes de presse privés, n’est que de 300 millions de FCFA et est considérée comme très affamée par le réseau de cartouches de presse du Cameroun, que le chef de l’Etat Paul Biya a confisqué à cet effet. .

Le samedi 19 décembre 2020 a marqué le 30e anniversaire de l’avènement de la liberté de la presse au Cameroun avec la promulgation de la loi n ° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de la communication sociale. Cette opportunité a failli être manquée par les professionnels de la communication, mais elle a été confortablement rappelée par François Mboke, président du Cameroon Press Patrons Network (REPAC), dans des circonstances très particulières lors d’un dîner de presse. organisé samedi dernier à Yaoundé par le Mouvement réformiste (MR), un parti politique, en l’honneur des journalistes.

Après ce 30e anniversaire, REPAC a adressé une lettre au Président de la République, Paul Biya, dans laquelle il a exhorté sa sagesse sur «les nombreuses promesses faites pendant cette période pour la modernisation du cadre juridique de la communication sociale au Cameroun également. la rentabilité des entreprises de presse », lit-on dans la lettre de François Mboke, également directeur de la publication du journal« Diapason ».

Ils ont formulé un certain nombre de revendications, notamment en lien avec l’amélioration des conditions de travail et la protection des journalistes ou encore le soutien de l’Etat au secteur de la presse privée, en particulier la dépénalisation des délits de presse. Inviolabilité de la rédaction.

Les attachés de presse souhaitent également que le gouvernement encourage la création d’une structure chargée d’identifier, de contrôler, de collecter et de gérer l’aide à la presse et les ressources supplémentaires, comme la gestion autonome adoptée. à la fin des États généraux de la communication en 2012, et qui n’a jamais quitté les fonts baptismaux; porter le montant de cette aide directe de 300 millions actuellement à 2 à 3 milliards de FCFA par an; Imposer des abonnements administratifs et Grandes Ecoles aux journaux privés; d’autoriser la perception d’un pourcentage sur la licence audiovisuelle actuelle au profit de la presse privée …

Le REPAC propose également de restructurer le Conseil national de la communication (CNC), le régulateur des médias, et de renforcer ses pouvoirs en lui donnant le pouvoir de délivrer la carte de presse.

Il est important de préciser que certaines plaintes formulées par les attachés de presse figurent dans les résolutions des assemblées générales de communication de 2012, qui sont restées pour la plupart lettre morte.

REF: 24cameroun.com/

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A LIRE AUSSI ...

Réseau routier au Cameroun : la BAD investit massivement

La BAD finance à hauteur de 56,5% les infrastructures de transport au...

Scandale Nestlé : Sucres ajoutés dans les produits pour bébés en Afrique

Scandale : Nestlé ajoute du sucre dans ses produits pour bébés vendus...

La révolution des pièces au Cameroun: la nouvelle pièce de 200 FCFA est là!

La BEAC lance une nouvelle série de pièces, dont la pièce de...

Crise dans la Liga: le football espagnol en péril

Le football espagnol est en crise avec des problèmes financiers et des...

[quads id=1]