« Pays dégoûtés »
Quant au continent africain, Donald Trump a montré peu d’intérêt. Le président sortant n’a pas mis les pieds sur le continent, et son secrétaire d’État, Mike Pompeo, n’y est allé qu’une seule fois, en février (Sénégal, Angola et Ethiopie). Sa politique étrangère est souvent fortement influencée par ses intérêts, politiques ou même personnels. « L’Afrique n’a pas d’importance pour lui, d’autant plus que la communauté afro-américaine et la diaspora africaine ne font pas partie de sa base politique. Sa fameuse et désormais malheureuse déclaration sur les pays africains », a déclaré Jeff Hawkins, ancien ambassadeur américain à Bangui et associé de recherche à IRIS. L’isolement »et les restrictions sur les visas d’entrée pour les citoyens des pays à majorité musulmane ont laissé un goût amer.
Mais après un examen plus approfondi, John Campbell, du groupe de réflexion du Council on Foreign Relations, a déclaré: «La politique de Trump envers l’Afrique est meilleure qu’il n’y paraît». À certains égards, il ne se serait pas trop éloigné de ses prédécesseurs. « Depuis le président Ronald Reagan, chaque président a eu une initiative ou un objectif politique pour l’Afrique, et avec Prosper Africa, Trump n’a pas fait exception », a écrit l’ancien diplomate, citant l’African Growth and Opportunity Act (AGOA). Par Bill Clinton, Millennium Challenge Corporation et PEPFAR (Fighting AIDS) de George W. Bush, ou Power Africa and Feeding the Future de Barack Obama
Waltz M. Afrique
De son côté, Tibor Nagy, secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines, a indiqué que toutes les initiatives des anciens présidents se poursuivent. La nomination de cet ancien ambassadeur en Guinée et en Éthiopie en 2018 est intervenue un an après celle, en 2017, de Donald Yamamoto, qui est désormais ambassadeur en Éthiopie. S’il y a unanimité sur leurs qualités respectives, l’instabilité de la situation n’a pas permis de mettre en évidence la politique américaine en Afrique.
Obsession chinoise
A Djibouti, le président Omar Guelleh n’a pas caché la pression qu’il a subie de la part des États-Unis après la mise en place d’une base militaire chinoise en 2017. Depuis, la Chine a investi massivement dans la base d’Obock – située non loin du camp américain Lemonnier – où l’on attend quelque chose. Près de 10 000 soldats, diplomates et logistique avant 2026. Le petit pays d’à peine un million d’habitants est situé dans la Corne de l’Afrique, en plus, il est l’une des «perles» du contrat chinois «Nouvelle Route de la Soie», dans lequel Pékin investit massivement dans le pays. Une autre
SOURCE: https://www.w24news.com
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